Quand une capitale fédérale comme Moroni est dépourvue de toilettes publiques, les gens ne peuvent que faire leurs besoins naturels partout. Même sur les côtes en pleine ville, au vu et au su des passants.
La construction de toilettes publiques à Moroni va de pair avec une plus grande sévérité de la ville contre les incivilités, notamment les épanchements d’urine nocturnes, parfois même diurne. Sinon Moroni ne parviendra jamais à devenir une ville propre sans toilettes.
Nos mamans et nos papas venus de la brousse (wamasafarini) ne pourront jamais retenir leur caca ou leur pipi jusqu’à leur retour au bled. Ils seront obligés de se cacher derrière une épave d’automobile pour leurs besoins. Et qu’on ne les en veuille pas. La faute revient d’abord à la mairie de Moroni.
L’heure où la tendance est plutôt à la délégation du service public et autre partenariat public-privé, il est un marché que la ville de Moroni peut bien récupérer. Pour la plus grande aisance des habitants/visiteurs et des touristes, car il s’agit bien de celui des toilettes publiques payantes.
Réagissez à cet article