La prostitution politique : le métier d’avenir le plus prometteur aux Comores

Opinion libre: Houmed Msaisié encaisse tous les coups en plein visage sans pour autant pouvoir broncher ni les esquiver. La conjoncture politique lui est contraignante raison pour laquelle à chaque humiliation qu’Azali lui fait subir, il se tortille comme un asticot qui ne peut pas renoncer à un cadavre. Par sa nature, Msaidié sévit pour tirer profit d’un régime affaibli. Si bien que cette fois-ci il croulera au milieu de ses décombres. D’aucuns disent qu’il a le bras long. Mais sans queue ni tête, il ne sait faire autrement que la queue pour le mangement, synonyme de s’avilir par la bassesse d’esprit républicain là où on voit chaque jours la tombée de têtes d’augustes défenseurs de la démocratie et de l’état de droit.

Tous s’accordent à dire que Msaidié flatte servilement Azali en dépit de sa propre perte. Que peut-il faire autrement ? Il a léché tous les bottes sauf à Sambi. Il est bien acquis qu’étant le plus corrompu, Msaidié est le politicien le plus honni au sein de l’opinion publique.
Il est le symbole du déshonore de la politique politicienne. Pour attirer les bonnes grâces du dictateur Azali, Msaidié est la marionnette à tout faire. Ce qui n’est pas du gout de ceux qui sortent de ses gonds. Sans recadrage du chef, le pronostic vital du Radhi est engagé, persistent-ils.

Entre Azali et Msaidié , cela s’apparente à deux chats qui se défient entre eux. Msaidié traine des casseroles sur sa queue. S’il marche sur celle d’Azali, il se fera mordre. Dans ce cas, comment courir sans faire des bruits, se demande t-il ? Contentez vous de caresser seulement ma queue d’autant qu’il vous est formellement interdit de chevaucher mes mamelles, lui assène Azali. Comment va-t-il nourrir ses militants qui sont d’obédience radhi juste pour raison de trouver du travail ? Aux faits, qu’adviendra t-il sans ses militants qui se convergent tous vers le CRC.

Au fur et a mesure qu’Azali se lâche -regardez son sketch humoriste par lequel il fait fou rire ses ministres par des propos désobligeants sur Msaidié – ce dernier se rend t-il compte qu’il a commis l’irréparable de se réjouir de voir Sambi séquestrer par Azali dans un scandale politico-judiciaire dont il est cité comme pièce maîtresse du puzzle ? Dorénavant les masques de Houmed Msaidié sont tombés et il n’effraie personne. C’est un politicien sans humilité qui persiste et signe que boire la honte jusqu’au lie est astucieux que d’affronter les urnes pour se faire humilier ?

Cet animateur de fête foraine, habitué de rassembler les médias dans ses manèges, fanfaronne qu’il est un matador. Pourtant, il a peur de faire cavalier seul dans un rodéo. À chaque fois que ses détracteurs trépignent d’impatience de lui voir mordre la poussière lors de grandes compétitions électorales, Msaidié reste toujours prudent et refuse de monter sur sa propre monture. Pour exprimer son talent nous dit-il, son seul cheval de bataille c’est de rester au coté du parti au pouvoir.

Enfin, lorsqu’Azali venait de lui désosser de son ambition au poste de gouverneur, ce dernier bégaie comme un bébé pour finir par abdiquer au risque de s’attirer les foudres de ses militants qui refusent de donner leur assentiment a Mme Sitti Mhoudine. L’on se demande Comment Azali a pu ramener sans peines son nourrisson à cesser de gigoter. « Azali m’a consulté avant de choisir la candidate au poste de gouverneur », frémit-il. Il pleurniche, une façon de dire qu’Azali lui a informé de son choix sans qu’il puisse broncher.

Par Cap Patrie