Il y a des histoires qu’on aimerait être là pour les déguster à pleins oreilles. Nous sommes le samedi 19 mais 2018. L’ancien président Sambi s’est vu assigner une résidence surveillée dans sa résidence de Voidjou. Il avait prié la veille à la grande mosquée de Moroni où à sa sortie la foule l’a acclamé. Le ministre de l’intérieur l’accuse de trouble à l’ordre public et le fait assigner à résidence par une note du secrétaire général du ministère.
Aussitôt, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre. Azali qui ne s’y attendait pas à pris son téléphone. Il appelle son ministre de l’intérieur réputé par ses bavures. « Kiki, non mais qu’est-ce t’as foutu encore ?! ». Celui qui assume avec fierté ses bavures a répondu au chef de l’Etat: « Monsieur le président, ce que j’ai fait c’est pour vous protéger. Et j’en assumerai les conséquences ». Azali a observé plusieurs secondes de silence le téléphone sur l’oreille gauche. Puis il a raccroché sans rajouter un mot. Il a posé le téléphone sur la table, poussé un grand soupir en grattant la tête.
Les Azalistes sont entrain de creuser la tombe de Kiki.
En effet, on essaye de nous faire croire que c’est Kiki qui a décider de faire assigner Sambi sans l’aval de Azali.
Quelle lâcheté!
Je pense plutôt que Kiki sera parmi de ceux qui seront enterrés dans la même tombe que Azali.
Si après Azali1, seul les subalternes ont payé, cette fois Azali, le petit Amine et tous leurs sbires aucun n’échappera à ses responsabilités.
La corde!!!