En demandant la rupture du contrat Azali/Sambi, le secrétaire général par intérim de la Crc Ali Mhadji annonce la fin d’un idylle entre Juwa-Crc et d’autant plus venant d’un élu jusqu’à là considéré comme le député le plus proche du Juwa dans l’hémicycle. Il temps pour le Juwa de tirer les conséquences de cette alliance. Jamais les circonstances pour une rupture du contrat électoral n’a jamais été propice. Et les circonstances sont en faveur du Juwa qui en profitera de la faiblesse du régime Azali II aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
A l’intérieur jamais une décision sur une domaine réservé au chef d’État n’ a autant engendré la fureurs de la population. A l’extérieur les propos d’Azali traitant de Macron d’un « novice en politique », lui fragilise d’avantage et la rupture diplomatique avec le Qatar l’ami de la France dans ce monde arabe plein d’ébullition achève le président comorien vis-à-vis de L’Élysée et Matignon.
Il est donc temps pour le Juwa d’en profiter le brèche pour sortir avec la tête haute afin de pouvoir former un véritable contre poids d’un régime qui commence à vaciller et à inquiété plus d’un.
Maoulida Mbaé
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