Fomboni, la coordination des opérations lors d’une crise a fait l’objet d’un déplacement à Mohéli du chef de cabinet militaire, du directeur de cabinet à la présidence, du ministre de l’intérieur, du chef d’Etat major et d’autres officiers et responsables de la sureté du territoire. Des travaux de réflexion et de concertation se sont déroulés ce dimanche à l’auberge Les abouts.
Après un constat de disfonctionnement entre la police nationale, la gendarmerie et les militaires lors d’une intervention ou d’une crise, les responsables de la sécurité du pays ont décidé d’organiser à Moroni une conférence nationale sur la sécurité dans les mois qui viennent.
Qui décide quoi et qui fait quoi en cas de crise ? C’est en quelque sorte le résultat attendu de cette conférence qui sera soutenue, selon le directeur de cabinet, par la communauté internationale depuis sa préparation jusqu’à sa tenue.
Cependant avant d’arriver là, des travaux préliminaires se déroulent dans les iles. Après Ngazidja, ces autorités militaires, paramilitaires, de la sureté du territoire et politiques se retrouvent dimanche à l’auberge Les abouts pour justement voir comment harmoniser leurs actions en cas de crise.
« L’armée est malade, nous allons donc conjuguer tous nos efforts afin que la discipline et la hiérarchie soit de retour » a indiqué le directeur de cabinet à la présidence lors d’une conférence de presse après les travaux. « Le pays a besoin d’une philosophie de défense unique » a-t-il précisé devant le chef de cabinet militaire, le chef d’Etat major, le commandant régional de l’AND et d’autres officiers de l’armée nationale.
Mouayad Salim (HZK-Presse)
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