Le Ministère de la santé a présenté samedi dernier à tous les acteurs du secteur de la santé, le rapport de synthèse des réunions-bilan insulaires sur les décès maternels.
Des réunions organisées pour essayer de répondre à un certain nombre de questions :
Pourquoi ces décès maternels et neonataux surviennent-ils?
Quels sont les obstacles ?
Quelles sont les solutions à apporter pour réduire les décès?
Y’aurait-il des décès non comptabilisé ? Accouchement à domicile, avortement?
Selon ce rapport, le taux de mortalité maternelle est passé de 380 à 172 pour 100 000 naissances vivantes entre 2003 et 2012 et la mortalité infantile de 70 à 24 pour 1000 naissances vivantes.
Ce progrès serait dû à plusieurs actions telles que le lancement de CARMMA, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des formations sanitaires, l’amélioration de l’accessibilité financière à travers le financement basé sur la performance, axé sur la santé maternelle et néonatale, …
Les données de 2016 indiquent 22 décès maternels et 11 en 2017. L’île d’Anjouan est la plus touchée, avec 12 décès en 2016 et 6 en 2017.
Ce qui est ressorti des réunions de concertation c’est que, la plupart des décès enregistrés relèvent de la négligence des prestataires et de la mauvaise organisation du système de prise en charge.
Les structures de prise en charge manquent de l’essentiel, plateau technique performant, personnel qualifié et accessibilité des intrants.
Hayba fm
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