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La tournante mohélienne serait-elle déjà détruite !!!!!!

La tournante mohélienne serait-elle déjà  »détruite » par les malversations financières du vice présidence en charge des finances,  »objectif 2016 » ?

L’impérieux devoir de rappeler à l’ordre ceux qui sont aux commandes de l’Etat et qui ferment les yeux face aux malversations financières quotidiennes qui détruisent l’image de la république, est un exercice digne qui relève des principes démocratiques. C’est pourquoi, notre Groupe pour la sauvegarde de la morale républicaine, ne s’arrêtera pas dans cet élan, car c’est la voix des sans voix, dans un pays où tout est permis et sans scrupule.

Dans les rangs du vice-président Mamadou, tout est mis en place pour la continuité et le relais comme ne cesse de le répéter depuis Anjouan, où occupe les fonctions de chargé de la sécurité de l’Île, Dr Sounhadji. Dans l’entourage du président Ikililou, c’est l’inquiétude et l’amertume, mais personne ne s’exprime, par souci de préserver une  » continuité de façade », alors que les finances publiques sont au rouge, après avoir organisé un circuit de pillage des caisses de l’Etat sous l’impuissance du président de la république, pourtant bien  » parti » pour moraliser les comportements républicains.

Chaque jour qui se lève, dans la bouche des partisans du relais qui rassure et de la continuité, on n’entend qu’une seule chanson :  » remaniement » du gouvernement, une manière de tromper ceux qui attendent longtemps cet événement. Mais, Ikililou réussira-t-il à les tromper pour longtemps ? Une question qui embarrasse Beit Salam. Chez le premier cercle de Mamadou, on multiplie les avertissements à l’endroit du président Ikililou, qui, à en croire ses coulisses, Mamadou pourrait être relevé des finances et de l’économie, pour arrêter cette hémorragie qui fait que, l’ancien ministre des finances de Sambi, ait l’œil partout là où ça sent l’argent frais. De l’affaire du monopole de l’alcool accordé au patron des établissements NICOM, moyennant des millions et des millions de francs comoriens, ou encore, les zones d’ombre qui entourent l’octroi du marché du port de Moroni au Groupe Cofipri, qui, jusqu’aujourd’hui ne s’est pas présenté mais une commission mise en place par Mamadou ramasse de son côté l’argent des comoriens pour 2016,ou bien encore, les marchés opaques bien élucidés dans Alwatwan Magazine, retiré des kiosques par un arrêté du ministre Hamada Abdallah, un complice de Mamadou, dans cette entreprise destructrice, et tant d’autres affaires qui, déjà, détruisent la tournante mohélienne sans qu’aucun collaborateur d’Ikililou, s’en aperçoive.

Dans l’Île Djoumbe Fatima, on nous fait  » croire » que le mohélien est  » têtu » dans sa nature, et Ikililou ne se laisserait pas intimider par un Mamadou qui continue à marteler, que si  » Ikililou lui retire les finances, jetterai l’éponge ». On attend voir car depuis que l’enfant de Djoiezi s’est installé à Beit Salam, on a beaucoup entendu et c’est toujours la même musique. Quand on sait que l’affaire des surfacturations de Comores Telecom, est  » étouffée » après l’excellente enquête menée par la brigade de recherche et qui a abouti à mettre la main sur le directeur général de Comores Telecom, toujours en place, Abiamri Mahamoud, laissez-nous dire que le doute est permis. Lorsqu’il est bien établi que l’argent de la citoyenneté économique a été détourné par Sambi et les siens, celui du projet habitat a servi à les enrichir, et que la plainte déposée contre ce dernier, a  » disparu » du palais de justice, sans avoir le courage de dire si elle est classée sans suite ou si elle est d’actualité, on a vraiment de quoi à être inquiet.

Il est vrai que le vice président en charge des finances dispose de belles plumes émanant des intellectuels qui insultent sans état d’âme le savoir, et ce pour défendre leur champion, moyennant leur  » survie », mais ces derniers ne peuvent nous empêcher de dénoncer les malversations financières devenues flagrantes aux yeux du peuple comorien. Parmi ces belles plumes, figurent celles de Said Abdallah Cheikh Soilih, économiste, l’ancien camarade de Moustoifa Said Cheikh, notamment Mohamed Abdou Soimadou, enseignat, qui, dans réquisitoire sévère ont traité les journalistes d’Alwatwan de tous les noms, et ont  » limogé » l’ancien directeur du journal, pétan Mognihazi. Derrière ces plumes visibles, il y a celle de Soilih Mohamed Soilih, alias le Bossé, patron de l’ORTC, qui écrit dans le même sens mais dans la clandestinité. D’ailleurs, c’est lui qui prépare le droit de réponse comme celui du directeur du budget dont on connait les limites de son expression. Dans la tête de ces intellectuels, ennemis du savoir, il suffit de bien rédiger pour fermer la bouche des comoriens et continuer dans le sens de piller les caisses de l’Etat.

Pour finir, il faut bien comprendre que les Comores ne sont pas l’otage d’une caste, et que tout le monde se demande sur la destination des recettes propres de l’Etat, au moment où on nous dit que les agents de l’Etat sont payés avec l’argent de la citoyenneté, or, 80% du budget servent à payer ces derniers. Oui, les belles plumes de Mamadou nous sortiront de jolies dissertations avec des chiffres à l’appui pour se justifier, mais sachez que la vérité est là et on ne peut pas la gommer. Les caisses de l’Etat sont devenues les leviers du financement de la campagne de Mamadou en 2016, et pendant tout ce temps, ikililou le regarde faire avec une impuissance notoire qui n’honore pas les fonctions qui sont les siennes. Donc, un peu de courage suffirait pour relever le défi et corriger ces erreurs à la veille d’un an de pouvoir.

Groupe de patriote pour la sauvegarde de la morale républicaine

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1 commentaire sur La tournante mohélienne serait-elle déjà détruite !!!!!!

  1. Ceci est la preuve que dans notre pays on aime bien traité tous les responsables publiques de voleurs et de voyou de la république mais jamais nous nous engageons dans un processus pour faire valoir le droit.
    Pendant que ceux qui sont pointés du doigt par cet article ne seront pas inquiétés, bien que je leur accorde la présomption d’innocence, principe cher à la justice, ce sont les autres sur qui personne ne pourra avancer des preuves que les commentaires vont se diriger.

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