Ces derniers jours Moroni est en état de sécheresse. L’eau est devenue une denrée très rare. Il semblerait que la seule source d’eau de Vouvouni qui alimente la capitale connaît des graves difficultés de fonctionnement. On se croirait dans un film de science fiction où les gens se font la guerre pour avoir un peu d’eau.
Des interminables montagnes des jerricans jonchent le sol autour des points d’eau de la ville où certains courageux guettent la moindre goûte d’eau pendant des très longues heures sous le soleil. Parfois c’est minuit passé que le précieux liquide tombe enfin des tuyaux au grand soulagement d’une foule désespérée.
Les réserves d’eau dans les « birika » sont épuisés. Certains malins se sont convertis en marchands d’eau. Des voitures personnelles sont transformées en transport des jerricans d’eau. Cela ajoute du désespoir au désespoir. Face à l’inefficacité des pouvoirs publics à rétablir l’eau.
«J’ espère juste que Dieu fera tomber la pluie » a imploré à Allah un habitué de la vie à Moroni « nous n’avons qu’à dire AMEN » a-t-il dit. En tout cas, dans les villages les festivités des grands mariages continuent, car ils n’ont même pas le réseau d’eau.
Nawal
C’est honteux de voir ce genre de chose dans un pays qui se veut accueillir une autre île bien avancé économique. Mayotte (La France) n’a pas besoin de vous.