Depuis ce lundi matin. Aucun avion n’atterrisse ni ne décolle. Les agents de cet aéroport réclament 3 mois de salaire et des conditions de travail décentes selon le journaliste Mouayad Salim.
Ce mardi, les services minimum sont assurés et quelques avions en urgence ont atterri. Depuis 2010, l’aéroport de Fomboni est lié par un contrat avec l’Anacm qui perçoit l’ensemble des taxes et assure, en contrepartie, le fonctionnement des lieux et le paiement des agents.
Mais, à en croire Fatihou, le coordinateur de l’Anacm dans l’ile, deux grains de sable auraient bloqué une machine qui a bien fonctionné jusqu’ici. D’abord l’attitude des compagnies aériennes qui ne s’acquittent des taxes et redevances que lorsqu’on leur pince les oreilles. Puis, l’augmentation exponentielle de la masse salariale, qui est passée de 1, 2 million de fc à près de 8 millions pour un aéroport secondaires qui compte moins d’un millier de passagers par mois.
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