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L’Alabama impose la castration chimique aux détenus pédophiles

Pour sortir de prison, tout agresseur condamné pour une agression sexuelle contre un enfant de moins de 13 ans devra suivre un traitement hormonal.

La gouverneure d’Alabama, Kay Ivey, a signé lundi la loi qui autorise la castration chimique des délinquants sexuels sur mineurs. Cette loi impose à toute personne condamnée pour une agression sur des enfants de 13 ans à entamer cette cure chimique un mois avant sa sortie de prison dans le cadre d’une liberté conditionnelle.

« Un pas de plus pour la protection des enfants d’Alabama », s’est réjouie la gouverneure républicaine lundi, en promulguant la loi adoptée par les deux chambres législatives cet Etat très conservateur du sud des Etats-Unis pour éviter les récidives.

Le médicament avalé ou injecté est une molécule qui, en fonction des doses, réduit ou bloque la production de testostérone. Selon les partisans de la loi, il devrait donc couper court aux pulsions sexuelles des délinquants.
Un traitement légal en France depuis vingt ans

Selon le texte entré en vigueur lundi, le traitement doit être pris jusqu’à ce qu’une décision de justice reconnaisse qu’il n’est plus nécessaire. La loi impose aussi aux patients de payer leur traitement. En cas d’interruption, le patient sera renvoyé en prison purger la fin de sa peine.

Bien que la communauté scientifique soit partagée sur les effets d’une castration chimique, elle est appliquée dans plusieurs Etats – en Floride, Géorgie, Iowa, Louisiane – depuis que la Californie a initié le mouvement en 1996.

De nombreux pays ont également adopté ce type de médication. En France, ce type de traitement est prévu par la loi depuis plus de 20 ans si le détenu est d’accord et dans le cadre d’un suivi psycho-judiciaire.

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