Le future candidat à la présidence Mouigni Baraka Said Soilih et le future candidat à sa propre succession Mohamed Ali Said ont promis, ce samedi au relais de Singani Mohéli, de continuer sur le pacte de non agression signé à Fomboni il y a 5ans.
C’est avec une très forte délégation formée des membres du bureau du parti RDC et des personnalités politiques ralliés à l’alliance Nour (RDC/RDR), que le prétendant candidat à la présidence Mouigni Baraka s’est rendu ce samedi à la petite ile. Mohamed Ali Said, lui aussi prétendant candidat à l’exécutif de l’ile pour une troisième fois consécutive, était le premier à l’accueillir à l’aéroport de Bandar es Salam.
Au relais de Singani, malgré le contrôle intensifié de la brigade routière, la foule était suffisamment nombreuse pour venir écouter ces deux futures candidats en même temps gouverneurs en exercice. « il s’agit là d’un accord d’entente que nous avons signé il ya 5 ans à Fomboni qui continue son cours » a rappelé le candidat à la présidence Mouigni Baraka Said Soilih.
« Vous allez entendre plusieurs noms dans les primaires de Ngazidja, mais sachez que c’est moi qui serai le chef de l’Etat en 2016 » a promis Mouigni sous les acclamations du publique. On notera surtout une forte présence de femmes venues des quatre coins de l’ile mais aussi des notables. La présence de Mohamed Elarif Oukacha parmi les autorités de la tribune, laisse penser à une convoitise à la vice- présidence de Mouigni Baraka. Ibrahim Ali Mzimba, l’autre colistier de Ngazidja, selon nos sources, étant également présent.
Pourquoi le RDC s’est détaché de l’UPDC, le parti au pouvoir ?une question que a été posé à Mouigni, selon lui, dès sa descente de l’avion « on s’était mis d’accord lors des dernières élections législatives que celles-ci constituent les primaires pour désigner le candidat à la présidence » a-t-il rappelé avant de poursuivre « je suis arrivé premier avec 19% pendant que le second était à 14% alors là vous comprenez ».
Mohamed Ali Said quant à lui, souhaite que Mouigni devienne le porteur du changement dans la continué par rapport aux réalisations du président Iki rappelant ainsi la nécessité du port à Mohéli. Ce candidat à sa propre succession estime, dans son discours, qu’on lui a dépouillé le pouvoir mais il appelle au calme « vous seriez bousculé, matraqué mais je vous demande de ne plus réagir, allez le dimanche aux urnes mettre le bulletin et retournez chez vous mais je vous assure que nous allons remporter la victoire » a encore, de son coté, promis.
Hzkpresse
Réagissez à cet article