Des journalistes du premier quotidien comorien, Alwatwan se sont vus refuser le visa pour se rendre à Mayotte. Après les expulsions des Comoriens à Mayotte, l’équipe de reporters voulait se rendre sur place pour constater et enquêter pour montrer et vivre la réalité de la situation sur place.
Ils ont suivi la procédure normale pour demander le visa mais l’ambassade de France aux Comores a refusé sans motif valable d’accorder le visa aux journalistes. Il faut rappeler que l’ambassade n’a pas donné de motif. L’ambassadeur de France en Union des Comores Monsieur Robby Judes, n’a pas accepté la demande des journalistes.
Pourquoi l’ambassade a peur du déplacement des journalistes comoriens à Mayotte ? Est ce que les seuls autorisés à en parler sont les médias mahorais ?
La situation des comoriens sur la place de la République à Mamoudzou est-elle si catastrophique ?
Muselée la presse comorienne sur la situation des comoriens expulsés des chez eux est contre la liberté de presse. L’ambassadeur Monsieur Robby Judes montre que sur la question de Mayotte la France reste ferme face aux Comores. C’est un geste inamical. La rédaction de Comores infos dénonce avec vigueur cette décision de l’ambassade.
L’ambassade de France veut cacher la vérité de ce qui se passe à Mayotte à la population comorienne. L’ambassadeur veut le silence radio sur ce qui se passe actuellement à Mayotte. Ça fait plus de deux semaines que les comoriens sont chassés de chez eux, ils dorment dehors sur le sol à la place de la République. On parle de plus de 750 comoriens.
C’est un geste d’une extrême gravité voire violent. Empêcher des journaliste à se rendre à Mayotte pour témoigner des crimes dont sont victimes nos compatriotes, c’est Refuser aux comoriens le droit d’informer et d’être informer.Devant ces crimes, la France veut jouer le huit clos comme elle cache autant les crimes des kwasa qui se font renverser en haute mer décimant ainsi femmes et enfants. Trop tard le monde entier est déjà au courant de ces crimes insoutenables si ce n »est de ceux qui les commettent et ceux qui les attisent. Ceci doit nous ramener à penser nos relations avec la France, ce pays que nous aimons tant mais qui nous déteste et nous humilie tant. Refuser à un peuple le droit à l’information c’est tout simplement ne pas reconnaître son existence.
Les « crimes des kwassa » c’est le gouvernement comorien qui les perpètre, pas la France. C’est lui qui pousse sa population à sauter dans l’eau pour rejoindre « l’île comorienne de Mayotte ».
C’est un geste d’une extrême gravité voire violent. Empêcher des journaliste à se rendre à Mayotte pour témoigner des crimes dont sont victimes nos compatriotes, c’est Refuser aux comoriens le droit d’informer et d’être informer.Devant ce crime, la France jouer le huit clos comme l’ont autant les crimes des kwasa qui se font renverser décimant ainsi femmes et enfants. Trop tard le monde entier est déjà au courant de ces crimes insoutenables si ce n »est de ceux qui les commettent et ceux qui les attisent. Ceci doit nous ramener à penser nos relations avec la France, ce pays que nous aimons tant mais qui nous déteste et nous humilie tant. Refuser à un peuple le droit à l’information c’est tout simplement ne pas reconnaître son existence.