Hier soir, l’hôtel Retaj était le lieu de lancement de l’ordre national des pharmaciens qui se détache donc de celui des médecins qui existe depuis les années 90. Les pharmaciens Comoriens estiment que ce lancement va permettre d’assainir le secteur de la pharmacie avec notamment la lutte contre les pharmacies fantômes, les médicaments issus de la contrefaçon, mais aussi est surtout des problèmes liés à la déontologie pharmaceutique. Le ministre de la santé Moussa Mahoma voit d’un bon œil la mise en place de cet ordre parce que dit-il, ce milieu regorge plusieurs problème. « le problème majeur du secteur concerne la déontologie car, on nous demande en cas de prise d’un médicament et des effets secondaires, d’aller consulter notre pharmacien. Problème, au moment de consulter, on nous apprend qu’en fait, le propriétaire est bel et bien un pharmacien, mais que celui qui vend les médicaments s’avère être un gestionnaire, un mathématicien avec un profil loin de la pharmacie » a-t-il dit.
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