Par le biais de son avocat Maître Ahamada Mahamoudou, l’ancien chef d’État a déposé une plainte auprès du parquet de Moroni ce samedi 8 août, contre le grand mufti, pour « diffamation », « calomnies » et « injures ». Lors d’une allocution à Beit-Salam le 4 août dernier à l’occasion de l’installation du Conseil supérieur de la magistrature, le grand Mufti Aboubacar Said Abdillah avait qualifié l’ancien raïs d’ « ennemi numéro 1 » des Comores. Il l’avait également accusé d’avoir favorisé le trafic de drogue aux Comores dès son accession au pouvoir en 2006. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est placé en mandat de dépôt depuis août 2018 dans le cadre de l’affaire de vente de la citoyenneté économique. Il est le chef d’État à avoir fait voter une loi en 2008 pour encadrer ce « marché » fructueux de la vente de passeports comoriens à des familles apatrides « bidouns » des pays du Golfe, pratiqué par ses prédécesseurs. Une loi pourtant restée toujours en vigueur jusqu’à ce jour.
Source : La Gazette des Comores
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