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L’Arabie saoudite accuse le Liban de lui avoir déclaré la guerre 

Pour l’Arabie saoudite, le Hezbollah libanais aurait commis des agressions dans le royaume.
C’est une nouvelle montée des tensions en moins de 24 heures entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Le royaume saoudien a estimé ce lundi que le Liban lui avait déclaré la guerre en raison de ce qu’elle considère comme des agressions commises dans le royaume par le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran.
Le gouvernement libanais sera « traité comme un gouvernement qui a déclaré la guerre à l’Arabie saoudite », a affirmé le ministre saoudien des Affaires du Golfe, Thamer al Sabhan, dans un entretien à la chaîne de télévision Al Arabiya. Sabhan a précisé que le message avait été transmis au Premier ministre libanais Saad Hariri, allié des Saoudiens, qui a annoncé sa démission samedi depuis Ryad.
Cette déclaration hostile de l’Arabie saoudite intervient alors que le royaume a accusé ce lundi l’Iran d’un potentiel acte de guerre après que les rebelles houthis ont tiré un missile balistique sur la capitale saoudienne.

Le Liban ramené sur le devant de la scène

Les actes d’ « agression » commis par le Hezbollah contre le royaume saoudien « sont considérés comme une déclaration de guerre contre l’Arabie saoudite par le Liban et par le parti libanais du diable », a ajouté Thamer al Sabhan.

     Vers un nouveau durcissement des relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran
Dans le communiqué annonçant sa démission, Saad Hariri faisait état d’un complot en vue de l’assassiner et accusait l’Iran et le Hezbollah d’entretenir les tensions dans le monde arabe.
Cette crise ramène le Liban au premier plan de la scène moyen-orientale sur laquelle l’Arabie saoudite et l’Iran s’affrontent indirectement dans les conflits en Syrie, en Irak et au Yémen mais aussi à Bahreïn.

Crise interne au Liban
Deux jours après la démission de Saad Hariri, le président libanais Michel Aoun a rappelé lundi que la stabilité sécuritaire, économique, financière et politique du Liban était une « ligne rouge » lors d’une réunion à Beyrouth liée aux questions de sécurité.
« Le chef de l’Etat attend le retour de Hariri pour l’entendre personnellement », a déclaré le ministre de la Justice Salim Jreissati à l’issue de ce conseil qui s’est tenu au palais présidentiel de Baabda. « Cette démission doit être volontaire dans tous les sens du terme », a-t-il ajouté.
Source Reuters

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