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«L’avenir c’est tout ce qu’on pense, tout ce qu’on dit, tout ce qu’on fait, en bien, ou en mal» Tola

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Autrefois, nous étions sous l’emprise des colons français après la chute du sultanat. Après un certains temps de résistance et d’oppressions, les Comores furent enfin déclarer officiellement un pays indépendant (6 juillet 1975). Les années furent passées, beaucoup de pays qui étaient au même pied des Comores nous ont devancés aujourd’hui dans plusieurs secteurs. Nous sommes loin d’une telle comparaison de leur réussite.
Seulement, il s’agit de poser le doigt sur ces 40 dernières années. Malgré cela, des élections furent organisés et la population répond à l’appel (devoir en tant que citoyen).

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Où compte se positionné le bateau des Comores ?

Il n’y a pas longtemps le mandat présidentiel était de quatre ans mais à ce jour il est de cinq ans. Les autorités ne cessent de détromper la confiance du peuple, le bilan est visible voir l’état où nous en sommes aujourd’hui. Ces dernières années nous assistons à des scènes inimaginables. Certains auteurs ont tendance à dire que le présent prédit le futur quant pour le comorien dalilu ya vuwa de mayingu.

Où vais-je en venir?

Une réalité dont nous vivons tous les jours sauf par preuve du contraire. Quarante ans d’indépendance (40 ans : énorme comme chiffre), les besoins du peuple sont laissés de côté, à titre d’exemple le cadre de la santé n’est pas assuré (grèves à l’hôpital El-Maarouf, équipements vétustés, bâtiments en mauvaises états, réclamation de salaire, mauvaise gestion), l’éducation d’où les grèves, le chômage dont la majorité des jeunes diplômés, la question de l’énergie et de l’eau potable (problème majeur).

Par ailleurs, par rapport à la question de l’eau potable seulement Moroni et ces villes périphériques qui sont approvisionnées. Or, au sein même du capital et certaines zones comme le rayon Iconi, Itsandra-Mdjini à Voidjou et autres une pénurie d’eau fut installée il y a bien longtemps. Cela ne dit pas que les autres régions éloignées du capital ne sont pas concernées. Car la plus part des régions de l’ile ne sont pas alimenté par la société Ma-Mwé ce qui est inadmissible.

Jusqu’à ce jour le niveau reste critique, il est édicté quelque part dans le préambule de la constitution des Comores révisée en 2009 : « le droit à la santé, à l’éducation, le droit à un environnement sain et le devoir de tous à sauvegarder cet environnement etc. »

Est-ce vraiment le cas ?

Ma curiosité me pousse d’avantage à se demander quelle est la vraie mission d’un Etat ? Actuellement, au Capital la situation est déplorable dans certaines zones d’établissement recevant du public (ERP). Sur le plan environnemental, des quantités de déchets solides et autres s’entassent, chaque jour la quantité ne fait qu’augmenter.

Face à une telle situation vous vous imaginez les risques que peuvent encourir la population principalement celle exposée à cette échelle. Sans oublier qu’au niveau des concessions la situation reste chaotique. Par conséquent, l’océan reste comme l’unique solution afin de se débarrasser des mauvaises odeurs. Que désir le peuple comorien. Portez un œil sur l’ensemble des îles. Paris n’est pas construit en 8 jours ! Avant de construire des étages assurez-vous que la fondation est capable de tenir le rez-de-chaussée.                                                                         MOHAMED GOMES ANTOINE

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