L’amendement présenté par la sénatrice PS Samia Ghali n’a pas été adopté. L’avenue des Aygalades ne va pas prendre le nom d’Ibrahim Ali, adolescent assassiné en 1995 par des colleurs d’affiche du Front national (FN). “Il y a déjà un rond-point Ibrahim-Ali voté en 2001 et une plaque commémorative. Nous considérons que la Ville de Marseille a fait le juste devoir de mémoire envers Ibrahim Ali”, a rétorqué Jean-Luc Ricca, le président de la commission des noms de rue.
De son côté, le Rassemblement national (ex FN) a, par la voix de Bernard Marandat, accusé la gauche de vouloir “raviver des haines pour monter la communauté comorienne contre les autres”. Il a aussi réduit à un “accident regrettable” ce crime qui a valu une condamnation à 15 ans d’emprisonnement pour homicide volontaire à l’auteur du coup de feu mortel.
Marsactu.fr
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