Bambao, qui a toujours vécu dans une ambiance de sérénité en pareille période électorale, alimente aujourd’hui les discussions dans les places publiques de Ngazidja. Et ce n’est pas à cause d’une confrontation entre pouvoir et opposition, mais en raison d’une bataille rangée au sein même de la mouvance présidentielle, voire de la Crc. En effet, alors que la cellule régionale a désigné et investi les principaux responsables de la campagne dans le Bambao, le ministre des Finances, qui ne veut pas de la plupart d’entre eux, a décidé de mettre en place un bureau parallèle, lequel a ensuite chassé les responsables légalement désignés pour prendre les commandes. Un coup d’Etat en règle.
A coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, « Sac à merdes » entretient une cour qui ressemble plutôt à une mafia, qui lui obéit au doigt et à l’œil. Sa haine irascible contre certains cadres de Bambao l’a aveuglé au point d’oublier son statut de ministre et de se livrer à des manœuvres de très mauvais gout.
Même le philosophe Mohamed Issimaila, qui faisait pourtant partie de son entourage proche, a commencé à prendre ses distances avec cet homme qui n’aime que lui, et qui comptait dans la division.
A.M
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