Le mufti de la République a ordonné la collecte des Zakat de tous les Comoriens au profit des citoyens touchés par le passage de cyclone Kenneth. Said Toihir Ahmed Maoulana a axé, avant-hier, son premier prêche du mois de Ramadhwani (darsat officiel) sur les valeurs de solidarité et d’humanité. « Nous devons être solidaires et soutenir celle ou celui qui est en difficulté pour se relever de l’épreuve du cyclone. Allah nous a légué ces valeurs que nous devons enseigner et faire respecter », a expliqué le grand mufti. Pour lui, la solidarité doit être le socle de la cohésion entre les Comoriens.
Le grand mufti a lancé, comme d’ordinaire, les prêches (darsat) du mois sacré de Ramadhwani mardi dernier. En présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani, et de plusieurs personnalités politiques, diplomatiques, et religieuses, dont l’ambassadeur du royaume de l’Arabie saoudite, Saïd Toihir Ahmed Maoulana a choisi le thème de la solidarité, du soutien mutuel, de la cohésion sociale, pour la traditionnelle traduction du Saint-Coran.
Pendant le Darsat, le grand mufti est longuement revenu sur la nécessaire réconciliation de tous les enfants du pays. « C’est un mois de pardon. Je demande alors à tous les Comoriens du pouvoir comme de l’opposition à s’unir, à oublier le passé, à mettre fin à leurs clivages, à se pardonner et à regarder ensemble l’avenir du pays et les intérêts du peuple comorien », a-t-il encore insisté.
Ce message aux allures d’un appel à l’unité a été repris par d’autres grands religieux comme le Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir. Ce dernier a salué l’initiative du grand mufti et a demandé l’enseignement de message de paix, d’unité, de solidarité à la population dans l’ensemble du pays.
Il faut que les Comoriens apprennent que nous sommes un seul peuple, nous devons cultiver la fraternité, défendre notre comorianité, faire respecter les valeurs que nous impose l’islam, vivre dans la convivialité », a souligné cet enseignant de l’Université des Comores.
De son côté, Fundi Mohamed Kabir, joint au téléphone, a salué le message du grand mufti qui appelle à l’unité des Comoriens en ce mois saint. « Celui qui n’est pas miséricordieux envers les gens, il ne mérite point la miséricorde d’Allah. Et celui qui ne pardonne pas les autres, il ne gagnera pas le pardon d’Allah. Il faut savoir pardonner, Allah le serait à votre égard », a-t-il mentionné.
Le grand mufti a ordonné, dans son message, à l’office Dar-zakat, au ministère de l’Intérieur, aux maires et aux chefs des villages, d’établir un programme de travail devant leur permettre de sensibiliser les Comoriens sur les mécanismes de collecte des zakats annuels pour ce mois de ramadan aux profits des victimes de Kenneth aux Comores.
Abdallah Said Ali / Alwatwan
*titre modifié
Va brûler en enfer grand moufti salopard , que l’enfer de Dieu t’emporte toi et Azali , vous finirez mal vos jours ici et à l’audelà inchallah , c’est tout le peuple comorien qui vous hait.
L’APOEL du miufti est plus que tardif celavn’apporte aucune valeur ajoutée quand au mépris que subissent l’ensemble des Comores toutes considérations pris en compte
Par ce que le miufti connait très bien la naïveté du comorien alors son appel à un et seulement un sens
Il s’agit de dire aux comoriens ceci
Bientôt azalu recommence son ne uveau règne alors pourquoi pas pour l’opposition et autres, ne pas venir tendre la main plus bas pour réconforter le pouvoir de son imam ??
Combien de dizaines d’années vivons niysctoujiurs dans la jungle politique et que ce miufti garde un silence de mavre juste pour défendre des intérêts égoïstes et personnels
Pourquoi cet appel n’est pas lance envers son imam avant que tout dérape et devint entre intolérance
Mais il a raison personne ne veut la vertus de son pays
Naïveté oblgera les autres de tendre la main au diable
Le seul pardon que les comoriens accepterés c’est la demission d’azali car il est illegitime et si vraiment il aime ce pays il doit laisser ce peuple tranquille lui il pardonne pas et personne n’a confiance à ce monsieur
avec le respect que je vous dois monsieur le grands mufti vous devais lui dire de partir la le peuple lui laissera une chance de lui pardonner
Bien rédigé, mais tu oublie de nous informer où à eu lieu le Darsat 1. La vraie RÉCONCILIATION commence par la libération des prisonniers .Quand aux opposants, pouvez les énumérer, car moi qui fut Candidat à Anjouan, » je ne suis ni du Pouvoir ni de l’opposition » et pourtant, je veux le bien être du Pays et des citoyens.
Afin les charlatans!!!
monsieur le grand moufti, le mal est fait.
Vous n’êtes qu’un médecin après la mort.
Vous avez perdu toute crédibilité envers le peuple comorien.
Ce monsieur a su se faire invisible lorsque Azali a commis toutes ses agressions en vers les comoriens et il a suffit que gourou fassent son tweet pour que ce moufti relaie la parole du « Satan » vers la population.
Sauf que « Gawa Ha rabwa mbondzi ».