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Le japon finance la lutte contre la malnutrition

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’ enfance, le Mardi 20 Novembre 2018, Son Excellente Monsieur OGASAWARA Ichiro, Ambassadeur du Japon aux Comores basé à Madagascar, et Docteur Marcel S. Ouattara, Représentant de l’UNICEF aux Comores, ont procédé à la signature de l’Echange de Notes portant sur le financement du Projet de « Traitement à plus grande échelle de la malnutrition aigüe sévère » sous la forme d’une aide non remboursable d’un montant de près d’un million six cent mille dollars ($1,600,000) en présence de Monsieur Souef Elamine, Ministre des Affaires Etrangères et du Docteur Rashid Mohamed Mbaraka Fatma, Ministre de la santé. A cette occasion, l’Accord de Don a également été conclu entre Monsieur MURAKAMI Hironobu, Représentant Résident du Bureau de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et Docteur Marcel S. Ouattara.

L’Union des Comores est confrontée à une situation nutritionnelle alarmante frappant les plus vulnérables et essentiellement les enfants de moins de 5 ans. Selon les données de l’Enquête Démographique de Santé réalisée en 2012, un enfant sur trois souffre de malnutrition chronique, 11% des enfants sont atteints de malnutrition aigüe dont 4 % sous la forme sévère. Un grand nombre d’enfants ne bénéficient pas des services de nutrition de base dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir.En 2017, les Comores ont enregistré un total de 1 565 enfants atteints de malnutrition aigüe sévère, représentant seulement 13% du nombre de cas attendus, soit près de 12 500 enfants.La malnutrition est à l’origine de près de la moitié des décès chez les enfants de moins de 5 ans. Pour ceux qui survivent, les conséquences du retard de croissance – une condition irréversible qui inhibe la croissance physique et intellectuelle des enfants – jettent une ombre sur leur vie, nuisent à leur santé, leur rendement scolaire et leurs revenus potentiels futurs. La malnutrition a par conséquent également un impact sur le développement social et économique du pays.

Conscient de ce constat inquiétant, le gouvernement de l’ Union es Comores place l’amélioration de la nutrition parmi ses axes prioritaires afin d’accélérer le développement et amener le pays vers l’émergence d’ici 2030. Le pays, accompagné de ses partenaires, a déjà réalisé des progrès notables en matière d’accès aux services de nutrition, mais un nombre élevé d’enfants est toujours privé de ses droits à la nutrition.

Grâce au financement du gouvernement Japonais, le gouvernement de l’ Union des Comores, avec l’appui technique de l’UNICEF, va contribuer à réduire la mortalité chez les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère en améliorant la qualité de soins fournis, en mettant en place un traitement approprié sur toute l’étendue du territoire, en renforçant les capacités des acteurs mais également en réhabilitant et équipant certains centres intensifs de récupération et d’éducation nutritionnelle (CRENI) pour l’admission des enfants, y compris l’amélioration des installations d’eau et d’assainissement.

A travers le financement du gouvernement Japonais, le gouvernement de l’Union des Comores avec l’appui de l’UNICEF renforcera ses efforts pour lutter contre la malnutrition aigüe sévère, et ainsi contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable d’ici 2030.

Source : communiqué conjoint du 20 novembre 2018 du Gouvernement de l’ Union des Comores, de l’Unicef et du Japon/page facebook de l’ Unicef Comores

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1 commentaire sur Le japon finance la lutte contre la malnutrition

  1. Quand la pauvreté et la misère contraints les comoriens pour raison de survit à mendier et accepter des produits alimentaires avariés et les obligent à se lancer dans les bras de puissances étrangères.

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