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Le ministre de la Justice invite les oulémas à ouvrir le débat sur le chiisme

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Le ministre des Affaires islamiques invite les oulémas à ouvrir le débat sur le sujet et à enseigner ce que c’est «le chiisme» afin que la population puisse rompre définitivement avec ce courant religieux, «mais pour cela, vous devez vous-même être unis», a-t-il précisé.

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Hier, dans la matinée, le ministre de la Justice et des Affaires islamiques, Abbas Mohamed Elhad, a rencontré une centaine de religieux (imams, cadis, enseignants d’écoles coraniques, prêcheurs,…). Il s’agissait de les sensibiliser sur les dangers qui planent sur le pays, surtout en cette période électorale. Les discussions ont été axées sur la stabilité de l’archipel. Abbas Mohamed Elhad a ainsi insisté sur la nécessité pour ces religieux de ne pas se laisser emporter par la politique. «Vous avez le droit à la liberté d’expression, mais vous avez aussi le devoir de ne pas tenir des propos susceptibles de nuire à la stabilité de vos villes et villages. Vos prêches doivent être religieux, sociaux et apolitiques», a déclaré le ministre des Affaires islamiques.

Revenant sur le Conseil des oulémas dont le projet a été adopté à l’Assemblée nationale sous le régime Sambi, mais qui, jusqu’alors, n’est toujours pas promulgué, il a dit être convaincu que cet organe «pourrait régler les problèmes religieux».

Par ailleurs, le ministre a annoncé qu’en partenariat avec son homologue de l’Intérieur, «nous voulons faire en sorte que chaque commune ait son cadi». Il a, en outre, appelé les leaders religieux à se méfier des informations qui circulent sur le web et à mieux s’assurer de la crédibilité de leurs sources avant de divulguer une information.

A propos du chiisme, Abbas Mohamed Elhad invite les oulémas à ouvrir le débat sur le sujet et à enseigner ce que c’est «le chiisme» afin que la population puisse rompre définitivement avec ce courant religieux, «mais pour cela, vous devez vous-même être unis», a-t-il précisé.

Pour sa part, Mohamed Saïd Athoumane, grand cadi de Moroni, a montré, lui aussi, l’importance pour le pays de disposer d’un Conseil des oulémas. «Ce Conseil peut stopper les dérapages et l’anarchie qui règne dans certains cas», a-t-il dit. Comme le ministre, il appelle à l’unité des arabophones du pays et au respect entre les générations.

Abdallah Mzembaba / Alwatwan

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