Vide politique et absence de la mouvance présidentielle à Anjouan, voila un constat qui fera un bilan négatif contre le Gouvernement central. A un jour du premier anniversaire de l’investiture du président Ikililou Dhoinine, depuis qu’il est à la tête de l’Etat, aucun mouvement politique anjouanais n’a manifesté une telle force de proposition pour le développement du pays au sens réel de la politique d’Ikililou, hormis le part SNDD.
Le Secrétaire général du parti, de Moussa Toybou souligne que « tous les responsables nommés à Anjouan après les 23 et 26 mai 2011, jouent la carte de leurs propres intérêts politiques, au lieu de soutenir le pouvoir en place ». A. Ben Omar affirme que « hormis, le coordinateur de l’Union à Anjouan, seul le mouvement politique de l’ancien Gouverneur de l’Ile de Ndzouani fait de la politique pour le pouvoir central. Nous qui soutenons le Dr Ikililou sans conditions et sommes partie intégrante de l’ARP, mais pas de la Mouvance présidentielle unie (MPU) qui, selon lui, « n’est qu’un groupe d’arrivistes et d’opportunistes qui ne s’engagent depuis, que dans une course au pouvoir. Ils ne cherchent que des nominations. On a tout compris », accuse-t-il.
A la question de savoir pourquoi le PCP s’aligne sans carte blanche au MPU, lui qui disait devant la presse qu’ils ont « tracé un chemin politique qui devrait les maintenir au pouvoir jusqu’en 2021, c’est pourquoi dit-on, ils qualifient les députés pétitionnaires d’insurgés ».
Cela motive les milieux politiques à le qualifier « d’homme de mission », comme, il a affirmé lui-même et selon Ben Omar que « sa mission tombe à l’eau », martèle le Secrétaire général de la SNDD sans autre précision.
« En réalité qui soutient et défend la politique du régime en place à Anjouan ?» s’interroge Ben Omar avant de souligner que « la question est très complexe, car à Anjouan, ceux qui devraient êtres du coté du Dr Ikililou jouent un jeu individuel et non collectif ». La rumeur d’ici et de là, véhicule des informations selon lesquelles « le président est poussé à créer un parti, dont le nom reste ignoré jusqu’alors ».
Nabil Jaffar
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