La crise énergétique allant s’aggravant, depuis plusieurs mois, les aviculteurs anjouanais ont rangé les clés sous les carpettes. Plusieurs poulaillers ont fermé leurs portes, la crise de l’énergie étant passée par là.
Plus de poulets de chairs dans les marchés à Anjouan. A Mutsamudu tout ce qui touche au poulet est cher.
Partout dans l’île, c’est la même rengaine. « Pas d’énergie, les couveuses ne fonctionnent plus ». La crise d’électricité et la rupture de stock des provendes, selon Ali Said Mohamed, éleveur de poussins à Domoni, freinent la production des poulets.
Les deux phases essentielles de l’élevage du poulet, selon Kamal Said Ali à Mutsamudu sont bloquées. « La provende fait défaut, on n’arrive pas à assurer ni le démarrage ni la croissance des poussins, et n’en parlons pas des poulets de chair ou de ponte », souligne-t-il, précisant : « le poulet de chair a disparu de la circulation »
Il faut noter qu’une politique d’accompagnement du secteur n’existe pas et d’aucuns de croire qu’en se tournant vers l’énergie solaire, cela pourrait être une solution pour l’élevage.
Nabil Jaffar/LGDC
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