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Le pragmatisme des dirigeants Iraniens a donné ses fruits à Vienne

La République Islamique  d’Iran  dirigé par le président   Dr Hassani Rohani a décidé d’affronter et  de trouver une solution à  tous les maux qui rongent son pays. L’un de ces maux et non de moindre est l’isolement de l’Iran au niveau international dû à l’embargo qui étouffe  son économie nationale.                                                                       

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La question nucléaire de la  république Islamique d’Iran ne date  pas  d’aujourd’hui. Elle a connu beaucoup de soubresauts, de haut et de bas, surtout, pendant le règne des néo conservateurs  qui influençaient le Président Américain Georges Bush. L’arrivée  aux pouvoir  d’un couple de pragmatique  et connaisseur des occidentaux, le président de la République, Dr Hassani  Rohani, élu président de la République  Islamique d’Iran  au premier tour avec 50,7% des suffrages exprimés et du ministre des affaires étrangères, Mohammad  Javad  Zarif, qui a le soutien totale du Guide de la République Islamique Ali Khamenei. Agé de 75 ans le Guide suprême est  aussi un Excellent connaisseur de l’occident. Il  est le chef suprême des armées et le  Rampart  et le garant de la stabilité du pouvoir en République Islamique d’Iran.                                                                                                                                           
Le pragmatisme prime devant le dogmatisme                                                                                                    
Le président  de la République  Dr Hassani  Rohani  veut desserrer  l’embargo occidental qui étouffe  l’économie  Iranienne. Il prône  une république Islamique puissante et respecté dans la région et dans le monde  mais  pas uniquement par la possession de la Bombe atomique à la Corée du Nord où le peuple crève des faims et le droit de l’homme bafoué.                                                            Peuplé de 80 millions d’Habitants  l’Iran comme tout le pays  du monde entier y compris  occidental  a le droit inaliénable de posséder l’arme atomique. Ce ne sont pas ceux qui le possèdent où certains en ont déjà fait usage  qui l’empêchera  de le faire. Mais la volonté du régime comme le dit ses dirigeants  est de doter leur pays d’un  nucléaire civil et médical. Dans cette ambition claire et basé sur la franchise, pourquoi  continuer à  faire souffrir d’embargo le peuple Iranien  et favoriser l’ennemi  au lieu de négocier et libérer l’économie du pays de l’embargo qui l’étouffe ?                                                                                                                            L’économie assure la survie de l’idéologie et non l’inverse       
                                                     
L’accord signé aujourd’hui, le 14 Juillet 2015 à Vienne, qui a connu une discussion marathon de dix-sept jours  a montré  la volonté  des dirigeants iraniens  d’être transparents et coopératifs dans leurs ambitions. Cet accord a été précédé par celui signé   le 2 Avril 2015 à Lausanne  qui a donné  beaucoup d’espoir au peuple Iranien et  d’oxygène à l’économie nationale.                                                                                                                                                          
A l’arrivé aux pouvoirs du Dr Hassani  Rohani l’économie Iranienne a été   dans  un état chaotique avec la chute des ventes de pétrole, premier produit  d’exportation.  La vente du pétrole représente 80% des recettes de l’Etat et elle influe beaucoup sur l’économie nationale. Le deuxième fléau que les nouveaux dirigeants ont combattu avec véhémence  est l’inflation   avec un taux très élevé du chômage (15% de la population active en 2013).                                       
Les dirigeants Iraniens  ont retenu la leçon de la chute de l’union Soviétique, deuxième puissance nucléaire du monde  mais fragile économiquement dont la manipulation  des cours de prix de pétrole  par les Américains  et l’Arabie saoudite  a précipité  la dislocation  de l’empire communiste.                                                                                                                
L’ouverture  que certains dirigeants de la République  Islamique craignent   doit se focaliser sur  l’économie  et non sur  l’idéologie. Car l’économie est par essence ouverte et mouvante. La Chine  est un exemple réussi de l’ouverture économique réussi en conservant l’idéologie Communiste. C’est ce modèle  d’islamo –capitaliste que les nouveaux dirigeants Iraniens veulent conduire leur pays.  Cette levée des sanctions  en  faveur  de l’Iran lui permet, selon une source Française   cité par le journal le monde de lever plus de 150 milliards d’euros. .                                                                                                                                           
Il permet aussi à l’Iran de rompre l’isolement diplomatique à un moment où il est un facteur stabilisateur dans la région tant en Syrie, en Irak et au Yémen.                                                                                                                   
Partageons la victoire avec le peuple Iranien                                                                                                             
Le parti Comores Alternatives (P.C.A) s’associe au peuple  Iranien et à ses dirigeants pour fêter cette victoire tant entendu. C’est un succès sans appel devant les faucons Américains  et les dirigeants  des certains pays de la région  hostiles  à l’émergence de l’Iran sur la scène internationale. C’est aussi une date historique pour le gouvernement  et le peuple Iranien.                                            
Said  Ahmed SAID  ABDILLAH                                                    Président du Parti Comores Alternatives
Candidat aux élections présidentielles de  l’Union des Comores en 2016 

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