Les autorités de Moroni sortent du silence deux semaines après les déclarations incendiaires du préfet de mayotte, tenues le 31 août dernier. Jean François Colombert avait expliqué qu’il y avait « un lien direct entre l’arrêt des éloignements » et les scènes de violences qui se déroulent à mayotte ces derniers temps.
Le ministre de l’intérieur des Comores a clarifié la position de Moroni sur ces déclarations : « le préfet est incapable de gérer la situation à mayotte et il cherche des boucs émissaires. Les scènes de violences que connaît l’île ne sont pas liées à ce qu’il prétend. Au contraire c’est un problème social local. Ces accusations sont infondées », Mohamed Daoud sur nos confrères de Lagazette des Comores.
Euh les boucs émissaires ( oui des femmes et des enfants qui nombreux vivent dans des conditions catastrophiques et qu’on s’en désintéresse totalement ) … mais une question me vient à l’esprit à qui profite réellement la clandestinité ? n’est ce pas sur ce point qu’il serait intéressant de se pencher ? ….