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Le président du CPAN, Said Mohamed Sagaf, a insisté sur la nécessité de « fédérer les initiatives venues du secteur formel comme du secteur dit informel »

Communiqué :

Les Assises Nationales devront aussi se pencher sur la sous productivité du travail et la précarité de la vie dans plusieurs zones rurales. D’où la rencontre organisée ce mardi 26 décembre 2017 avec les agriculteurs et pêcheurs à l’Hôtel Retaj. 

Le président du CPAN, Said Mohamed Sagaf, a insisté sur la nécessité de « fédérer les initiatives venues du secteur formel comme du secteur dit informel », de donner la parole à tout le monde, y compris les paysans, les travailleurs des champs, des pêcheurs, de tous les secteurs d’activités et de la vie sociale. 

Cette initiative citoyenne lancée par le Mouvement du 11 août, selon Mme Amina Abasse, n’a qu’un seul but : « ausculter les conflits cycliques qui ont fragilisé l’unité et la cohésion et de nous projeter vers l’avenir ». 

Les agriculteurs et pêcheurs ont reconnu l’urgence d’agir et de réfléchir ensemble sur le développement des structures productives du monde rural. Pour eux, les assises doivent permettre de dégager des actions lucides et concrètes afin de renforcer les secteurs clés qui sont l’agriculture et la pêche. 

Rappelons que le CPAN a été investi le 13 novembre 2017, pour organiser les Assises Nationales dont l’objectif général est de faire un examen rétrospectif des quarante – deux années d’indépendance des Comores afin d’apprécier les réussites et les échecs et formuler les recommandations indispensables pour redresser et développer  rapidement le pays.
Le 27 décembre 2017

CPAN

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3 commentaires sur Le président du CPAN, Said Mohamed Sagaf, a insisté sur la nécessité de « fédérer les initiatives venues du secteur formel comme du secteur dit informel »

  1. Aucune initiative n’aboutira dans ce pays sans une vraie politique de l’école. Vous pouvez importer tous les bons vocabulaires utiles ailleurs mais avec l’ignorance de la couche populaire sans assistance de la part de l’état croyez-vous vous faites qu’ une course dans un toit de maison

  2. « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ».

    L’imbécilité du colonel azali assoumani Mougabe passe pour un génie vis à vis des plus idiots que lui ». Croire qu’un développement est possible aux Comores sans une politique économique autonome est une illusion. D’autant plus que la banque centrale comorienne ne se trouve pas sur le territoire Comorien. Ceci dit qu’aucune politique monétaire n’est possible tant que la BCC n’a pas une indépendance de droit. Or, à l’état actuel le pays à besoin d’une politique monétaire expansionniste. Cette dernière consiste à réduire les taux d’intérêt pour faciliter les crédits à la consommation. Mais, celle ci est possible si la banque centrale comorienne avait le droit de la faire.
    Dans une économie en lambeau telle que celle des Comoriens, il est nécessaire d’utiliser l’une de ces trois mesures économiques.
    Soit, politique monétaire, budgétaire ou fiscale.

    Tout d’abord, la politique monétaire. Elle a pour but de baisser les taux d’intérêt afin de relancer la consommation. Cette politique est initiée par la banque centrale. Car, en baissant son taux directeur, les banques commerciales vont précipiter pour emprunter. Et, par conséquent, elles baissent leurs taux d’intérêt pour inciter les clients à s’endetter. Toutefois, cette politique est la propre de la BCC. En effet, c’est elle qui dispose l’Open market pour réguler l’économie en cas d’inflation.

    Ensuite, la politique fiscale est la propre de l’État. Celle ci, se traduit par soit une baisse massive d’impôts pour donner du pouvoir d’achat aux consommateurs et inciter les entreprises à investir. Cette politique est possible en diminuant les taxes douanières, surtout pendant les trois mois des vacances. Cette baisse pourrait doper l’activité économique.

    Enfin, la politique budgétaire ou keynésien. Elle consiste pour l’État à injecter l’argent qu’il n’en a pas pour tenter de soutenir l’économie. Il s’agit de la politique budgétaire prône par Keynes. Car, »on ne fait pas faire boire un âne qui n’a pas soif ». Sauf que politique est coûteuse. Car, il faut d’abord, payer les charges de la dette. Souvent cette politique est cautionnée afin d’enrichir les marchés financiers.

    Pour conclure, azali assoumani Mougabe trompe les Comoriens avec sa formule « émergence 2030. C’est un écran de fumée. D’autant plus qu’il n’arrive pas à expliquer où il trouvera l’argent pour développer les secteurs économiques. Pour lui, il lui reste la politique fiscale.

    Imani

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