Le retour de Agoi signe l’arrêt de mort de Nono
Nono. Un patronyme très connu sous les cocotiers. Depuis trois longs mois que le célèbrissime tandem Agoi-Oubeid était jeté en prison, Nono a tenté de leur reprendre la couronne sur les réseaux sociaux. Mais qu’il fut maladroit, Nono. Non seulement il a choisi de se positionner du côté de l’impopularité légendaire du gouvernement, mais ses sorties (ou sottises ?) sur la place publique ne furent qu’élucubrations et vomissures tant il ne maîtrise pas l’échiquier politique, et la vacuité de ses intervention, immense. Mais pas que. Nono fît de l’opportunisme son drapeau pendant que le duo Agoi-Oubeid était rendu célèbre par leur patriotisme incontestable et incontesté.
La libération des deux journalistes ne peut que signer la retraite de Nono. Malheureusement. Un constat d’ailleurs partagé par un internaute qui a choisi de s’exprimer par une expression idiomatique comorienne qui résume tout: « Ye mwigni ye mna gnoungou ngou pichio (le propriétaire de la marmite s’en sert »). En effet la couronne que prétendait porter celui qui fait de la diaspora son défouloir revient de droit à Abdallah Abdou Hassani célèbre sous le surnom de Agoi. Et il n’a pas attendu longtemps pour la récupérer (la couronne). Le lendemain de sa libération il a fait une vidéo qui comptabilise 50 000 vues (reprises incluses).
Badi gniwutriya madjimbi ngazi ye ngawa ndo walisawo ye zando