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Le sérail du fonds publics

Je suis du sérail, je dois donc être très riche. J’ai un héritage du fonds publics qui me classe parmi les voyous d’un Etat où personne ne peut sauver personne. Pour lui, l’homme du sérail ne se préoccupe que pour se ressembler et ne ressemble à personne à part sa ressemblance. Seul détenteur de toute  politique d’asservissement des services publics, le développement, nom généreux qui parle de grandeur pour un pays, devient à ses yeux et  ses oreilles une notion dangereuse.

Ce clan insouciant, s’étonne que les gens s’étonnent de sa richesse facilement acquise. Pour lui, ce fait est en adéquation à son esprit aussi bien dans le fond et dans la forme. Il ne peut changer tant que la politique soit encore en lui « du mot à l’idée ». Ainsi, il vit en repli avec soi-même. C’est pourquoi à la moindre rumeur, il se mouille du lait entre ses cuissardes.

Ce clan sans scrupule d’objectivité, qui croit recevoir un bon héritage d’être, du bien public et non d’avoir ses parents, ne manifeste aucune honte mais au demeurant indiffèrent des malheurs de tous ceux qui souffrent. L’inacceptable avec son sens littéral du temps présent, me pousse à dire que l’avenir de notre pays ne peut continuer à faire l’objet des débats stériles qui s’éternisent indéfiniment. Aujourd’hui, rien ne m’empêche d’affirmer que le regard de l’Etat est éteint parce que sa voix est éteinte.

Il faut tout faire afin que cette famille politico-financière  soit éteinte. Elle se fait l’idée à laquelle aucun monôme ne peut et n’oserait revendiquer contre elle. Elle a hérité de ces habitudes imbéciles d’une lignée ascendance fichue comme l’as de pique malgré son sentiment d’être plein aux as. Elle applique les mêmes règles que ses parents et d’autres navets qui aiment se valoriser parce que sans valeur. Terrible héritage.

Ce conglomérat se croit propriétaire de ce pays qui le considère à un logement locatif où logent des sourds-muets dont le gardien est un aveugle. Le pays a donc besoin des arbres fruitiers et non celui « fruit défendu » ; « Adam et Eve ne devaient toucher » .Il n’a besoin non plus d’un baobab qui occupe trop d’espace et qui ne tombe qu’au gré de son insupportable dégout en lui-même par lui-même.

Ce minable conglomérat ne s’identifie que par rapport à son rang faussement acquis. Il se dilue dans l’absurdité de l’argent corruptible ; Ce cigogneau, ce cocorico qui se veut autocuiseur. Il défend son luxe qui répond si bien à son mode d’existence indigne d’estime. Il a le culot de dire dans «  son tant pis pour la glose » qui celle-ci est marginale. Car il ne peut rien comprendre sur le divin et divinité. Au-delà de sa divination dans ses activités publiques et privées, il croit célébrer son culte dont il mélange par aveuglement au culte divin.

Il est tout de ce qu’il peut y avoir de superlatif dans sa sous-classe. Cet animal féroce qui s’aveugle à croire que l’Etat lui appartient que le pouvoir son contrôle et que le citoyen doit faire preuve de docilité et d’obéissances : celui-ci ne mérite que crachat rouillé  au visage. Aujourd’hui la raison citoyenne veut s’exprimer pour faire valoir un concept de bonheur. La population ne se fatigue pour défendre son pays pendant que ces abrutis ne peuvent que se défendre.

Une fois encore, l’ardeur nationale est sollicitée pour démasquer ce noyau de la billetterie constituant un nœud de bois nuisible pour le développement du pays. Dans un pays comme les Comores, sa population a besoin de souvenir. Ce souvenir peut être bien ou mauvais, agréable ou désagréable, enrichissant  ou moins enrichissant : peu importe, l’essentiel c’est de vivre. Car vivre, c’est l’espérance. C’est la fierté de s’identifier à sa patrie.

Est-ce que le Comorien peut se targuer à quelque chose ? Est-ce qu’il est encore né ? Comment peut-il se sentir originaire ? Le jeune né ailleurs, comment peut-il se sentir lier à son pays d’origine ? Il n’est pas en mesure de jouer au tarot avec qui, est là ! Avec qui êtes-vous ? Et ne pourrait dire « qui m’aime me suivre ». Le pays est dans une impasse identitaire.

La population veut sentir le talent de ceux qui gouvernent son pays. Les relations  extérieures doivent avoir un écho d’amitié dans le respect d’égalité d’enrichissement mais surtout, d’en expliquer notre originalité et en faire une auto-analyse qui libère. Pour terminer, je dirai en m’excusant pour les mots choisis, car la population à l’œil et l’oreille pour y aller au culot. Il faut que ces misérables aient le c… entre deux chaises car la population en plein le c…

Le temps présent peut rassembler l’anonymat, le petit feu et le feu pour que ressurgisse l’étendard de la révolte. La population Comorienne n’est pas une moustiquaire à étendre sur le sol, dans l’ombre pour le sécher. A entendre à longueur  des journées comment il faut combattre le paludisme, cela ne fait pas du tout rire. La santé n’est pas un jeu de hasard ni un jeu de combinaisons. La prévention est quasiment inexistante. Les victimes d’un accident cardiaque, vasculaire, cérébrale etc.ne cessent de se multiplier de jour en jour. Aucun visage aux Comores ne respire la santé : sinon rarement.

 

Laissi BEN ALI

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