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Le service commandé qu’a accompli Salim Saadi le 24 mars du premier tour de la présidentielle

Salim Saadi fait parler de lui ces dernières 24h depuis qu’il a paru hostile à l’opposition juste après son entrevue avec le chef de l’Etat Azali Assoumani, jeudi 31 octobre à Beit-Salam. En vrai, Salim Saadi (ou SS) n’a a jamais été corps et âme de l’opposition. En tout cas, pas celle née des élections de mars 2019. Il est un missile sol-sol (ou missile SS) du colonel Azali.

Si le paiement « par Azali » de caution de cinq millions KMF inhérente au dépôt de sa candidature reste une supputation, une chose est sûre est certaine: le 24 mars, Salim Saadi a exécuté une demande de Beit-Salam par rapport au scrutin.

Les candidats dans leur ensemble pourront le témoigner. Ce 24 mars là, l’idée de saccager les bureaux de vote ne traversait dans la tête d’aucun leader que ce soit. Il eu fallu la prophétie d’un certain Salim Saadi pour entraîner les candidats dans cette guerre qui finira par n’arranger qu’Azali.

Vous l’aurez tous constaté. Dans ses interventions postélectorales, que ça soit avec la presse locale à Beit-Salam, RFI ou dans diverses cérémonies, le président Azali ne manquait aucune occasion pour fustiger l’opposition qui l’accuse sans cesse d’avoir fait manipuler les résultats.

« Comment pourront-ils savoir s’ils ont gagné ou non alors qu’ils passé leur temps à saccager les urnes des bureaux de votes où ils avaient une chance de gagner quelques bulletins ? ».

L’argument, taillé bien en avance, Azali le doit à Salim Saadi qui, par la demande de Beit-Salam, a poussé ses paires à casser les urnes. Merci SS. T’es un véritable missile SS. Tes beaux et loyaux services commencent à porter leurs fruits.

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