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Le vice-président Mamadou a franchi la ligne rouge et ensemble, descendons dans la rue

Ce que les autorités de ce pays nous font endurer depuis les temps, exige de nous une réaction immédiate, pour libérer le peuple de Ngazidja longtemps utilisé pour enrichir les destructeurs de notre destin. Le vice-président Mamadou a franchi la ligne rouge et ensemble, descendons dans la rue pour arracher notre liberté. Cet homme qui, depuis 1978 est au cœur des affaires de l’Etat, a commis l’irréparable et nous devons tous le juger. Et ce jugement n’est possible que lorsqu’on descend dans la rue, à l’instar de nos frères et sœurs Arabes et Africains , qui, avec courage et persévérance, ont chassé du pouvoir les diables , et aujourd’hui, aspirent à vivre une vie meilleure.

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A Vanamboini où Mamadou et ses complices ont sacrifié nos gisements en signant avec Colas un contrat voyou, qui, aujourd’hui, expose notre île de Ngazidja à un danger que nous tous voyons venir, notre devoir est d’aider et d’accompagner nos sœurs et frères, aujourd’hui chassés de leur village parce qu’ils ont osé dire stop à cette mascarade. Nous tous, sommes complices car c’est le moment ou jamais de marquer sur nos visages  » nous sommes tous Vanamboini », envahir les rues de la capitale pour demander le départ de ces hommes et femmes qui sont à l’origine de nos malheurs. Nous déplorons cette naïveté d’une armée nationale, qui accepte d’obéir aux injonctions de ces traitres de la nation. Les militaires qui, depuis vendredi commettent l’irréparable à Vanamboini seront traduits tous devant une justice populaire car on a compris que les Wangazidja sont déterminés à mourir pour la défense de leur environnement.

L’arrestation du président de l’association des consommateurs, une manière de faire peur au peuple de Ngazidja, ne fera reculer d’un pas, toutes et tous, déjà prêts à manifester à Moroni lundi prochain pour exiger le départ de Mamadou et l’ensemble du gouvernement. Finies les intimidations car on aurait peur de ne pas mourir alors qu’on est déjà mort il y a longtemps. Ne soyons pas naïfs en acceptant cette tradition qui nous impose le silence pendant le mois de ramadan, car ceux qui devraient l’observer et en particulier les autorités nationales, ont ouvert le feu à Vanamboini et ont fait rendu le village inhabitable. Comment vous pouvez comprendre qu’un vendredi du mois sacré de ramadan, on fait partir tout le monde et la prière du vendredi n’ait pas lieu ? Voyez-vous, c’est une forme de terrorisme, et si aujourd’hui, on ne réagit pas, croyez-nous, notre mort sera effective.

Notre pays est vendu par cette bande de voyous, et pendant que tout parte, on est resté les mains croisées, noyé dans une forme d’impuissance qui nous fera rentrer tous dans l’enfer. Nous aurons beau à crier et à envahir la toile pour verser nos larmes, mais rien ne s’arrangera tant qu’on ne prenne pas notre destin en main en déclarant cette révolution qui reste notre dernière alternative. On le dit haut et fort à qui veut l’entendre que la révolution s’impose, et celles et ceux qui pensent que c’est à travers facebook que la solution viendra, se trompent. Cette masturbation intellectuelle est une fuite en avant, alors unissons-nous tous ce lundi pour exiger le départ des traitres de la nation.

Vous verrez à travers cette image qui caractérise la gourmandise de cet homme (Mamadou) qui ne pense qu’à remplir des mallettes d’argent pour son bien et celui de sa famille. Et pendant qu’il vole à l’Etat, avec ces contrats fantômes, les Wangazidja se bousculent dans des réunions inutiles pour parler des présidentielles de 2016. Détrompez-vous, ces élections ne sont qu’un moyen pour ces gens qui nous volent chaque jour d’arriver au pouvoir pour nous massacrer après. Alors, oubliez ces élections et vive la révolution.

Mamadou Hamada Youssoufa

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1 commentaire sur Le vice-président Mamadou a franchi la ligne rouge et ensemble, descendons dans la rue

  1. Ce qui se passe à Pvanampbwani est un crime contre l’État perpétré par le gouvernement. Nous devons nous trouver tous lundi dans la rue hommes, femmes et enfants pour défendre notre liberté, nos droits, nos biens et notre avenir. Malgré ses erreurs du passé Mchangama est un homme qui fondamentalement aime son pays. Nous devons réclamer sa libération. La grande Comore se mêle les pinceaux entre Anda n’a Mila, religion et un pouvoir absurde des notables qui se croient diplômés de tout. Ces derniers interviennent partout pour n’importe quel sujet. Ce comportement est devenu un poison pour notre pays. Il faut donc soutenir la position de Pvanampbwani et défendre les intérêts de notre pays.

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