Le directeur du BGC M. Youssouf Hamadi s’est fait représenter par 4 personnes. Les agents ont présenté leur situation à l’Inspecteur de travail qui a jugé leurs licenciements non règlementaires. Les agents n’ayant pas été congédiés à la fin du contrat et ayant continué de travailler plus de 2 mois après la fin de la période contractuelle, le contrat est considéré comme renouvelé.
Selon l’inspecteur, la loi comorienne stipule qu’après 2 mois de non reconduction d’un contrat celui-ci devient un contrat de fait. L’inspecteur a demandé au directeur du BGC de respecter la procédure de licenciement des agents, en payant leurs indemnités de licenciement et les arriérés de salaire, s’il ne les garde pas.
Une demande sera envoyée au directeur par l’inspecteur. Si d’ici le 15 décembre le responsable de la BGC ne réagit pas, l’affaire sera transférée au tribunal.
HaYba a interviewé le directeur du BGC par téléphone. Il reconnait avoir dépassé le délai légal de validité du contrat. Mais il se justifie par le fait qu’il a d’abord cherché une rallonge budgétaire pour continuer à employer les agents. Ce n’est qu’après qu’on lui ait refusé cette rallonge qu’il a été obligé de mettre fin à leurs contrats. Par rapport à la décision de l’inspection du travail, il attend d’en prendre connaissance. S’il y a lieu il ira au tribunal et engagera même un avocat.
Rahma Matoir
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HaYba FM la Radio Moronienne du Monde
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