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Les contractuels licenciés demandent «la fin de leur suspension»

Elarif Hamadi, Abdillah Pierrot, Nourdine Boina et Ismael Ahmed, tous des enseignants récemment licenciés, n’en peuvent plus. Avant-hier, ils étaient venus lancer leur «dernier cri d’alarme» et attirer l’attention sur leur «calvaire». Depuis le mois de juin 2016, un arrêté signé par le ministre des Finances a suspendu tous les contractuels recrutés à partir de janvier 2016.

Un autre arrêté du ministre de la Fonction publique, Fahmi Saïd Ibrahim, signé le 23 juin, a prononcé l’arrivée à terme des contrats de plus de 2660 agents, le 1er décembre 2015. Cette mesure concernait des contractuels de la Fonction publique, du ministère des Finances et d’autres départements.

Trois mois après cette décision qui avait pour but de diminuer «un surpeuplement anarchique» dans certaines institutions, certains contractuels ont jugé utile de venir «lancer un cri d’alarme pour que «leur situation soit examinée».

Depuis l’annonce de ces vagues de licenciements, les personnes concernées devaient constituer un dossier pour signaler leur cas et une liste des enseignants licenciés à été déposée au Commissariat des Finances et à celui de la Fonction publique. Pour que leurs doléances soient entendues, ils ont mis en place une «Commission de recours» qui assurait leur communication avec Ngazi Ngome, le siège de l’exécutif de l’île de Ngazidja. Le représentant des fonctionnaires et président de cette commission, Abass Kassim, lui-même suspendu de la Fonction publique (Fop), leur fait part de l’avancée des pourparlers en vue d’une réintégration.

Malheureusement, jusqu’à l’heure où nous écrivions ces lignes «tout semble être au point mort alors que les documents demandés pour leur intégration sont complets, selon le secrétaire général de l’exécutif. «Ce qui nous inquiète le plus en ce moment, c’est que les affectations des enseignants ont déjà commencé alors que, selon des sources fiables, nous ne sommes toujours pas réintégrés», a déploré Elarif Hamdani.

Abdou Moustoifa/Alwatwan

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