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Les dessous de la crise au TP d’Anjouan

L’enjeu dans  l’affaire de la direction des Travaux publics d’Anjouan serait la coquette somme de 200 millions du fond d’entretien routier qui, dans les faits, doivent revenir à l’île mais que le Vice-Président Moustadrane Abdou aurait décidé de faire main basse sur cette rondelette somme. Il parait qu’il retenait cette somme jusque là et dernièrement l’exécutif d’Anjouan aurait commencé à  réclamer  cette manne. Subitement, le Vice-président a décidé de contourner cette demande en voulant nommer son frère au poste de directeur de cet établissement administratif  en charge de l’entretien  et de l’aménagement des routes secondaires  relevant de l’exécutif insulaire. Et qui de mieux que le propre frère de Moustadrane pour gérer la manne financière du fond d’entretien routier  et permettre en même temps le Vice-Président de garder la main sur ce magot ?Dans l’arrêté de nommination du frère de Moustadrane, il est marqué qu’il sera payé sur les crédits de la Vice-Présidence alors que celui qui est en place est payé par l’île.  Esprit de famille quand tu nous tiens…

Une source bien renseigné sur l’île nous rapporte également le fait que le directeur actuel aurait refusé de « rendre un service » à un baron de la CRC de Mutsamudu malgré la recommandation du Vice-Président.  Le haut dignitaire aurait, selon notre source, «  demandé un engin de terrassement pour des travaux privés à Moustadrane et ce dernier lui a recommandé de voir cela avec Fadhula  (l’actuel directeur) mais ce dernier aurait donné une fin de non recevoir à cette demande,  indiquant tout de go qu’il prenait ses ordres uniquement de Dar-Nadjah. Et cela sera la goutte d’eau qui fit déborder le vase ». Et, la suite c’est la regrettable incident d’il y a trois  au bureau de la direction des Travaux publics d’Anjouan, suivi de l’interpellation des Commissaires et du directeur de l’établissement et tout le grabuge autour…Tout cela pour une affaire de sous. La boulimie du pouvoir et de l’argent.

Faissoili Abdou 

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1 commentaire sur Les dessous de la crise au TP d’Anjouan

  1. La corruption, le neopotisme et l’abus des biens sociaux sont les valeurs fondamentales du gouvernement du colonel azali assoumani Mougabe.

    Nous ne sommes pas étrangers de la situation comorienne. Car, la crise financière, politique et institutionnelle sont provoquées délibérément par la famille du colonel azali assoumani Mougabe. Et nous voyons que les nominations au gouvernement sont réservées à la famille du putschiste.
    Comment est-il possible que toutes les fonctions clés se trouvent à Mitsoudje ?
    Si le dictateur méprise le peuple et le prends en otage, c’est parce qu’il sait que personne ne dira rien.
    Et pourtant, il n’y a pas plus peureux qu’azali. Mais, il a étudié les Comoriens que quand ils ouvrent la bouche c’est pour bailler.
    Par ailleurs, imaginez un pays qui n’est pas le notre et qu’il voit le président nommer son ami aux affaires étrangères, son cousin secrétaire général du gouvernement, son frère au ministère de la défense et attribuer toutes les directions de l’ensemble des sociétés d’État aux habitants de Mitsoudje. Or, cela ne semble pas déranger personne. Car, aucune ou aucun comorien ne manifeste son mécontentement pour ce neopotisme. D’où, la brèche laissée par les Comoriens et qui permet à ce psychopathe de s’engouffrer. Si vous attendez que l’armée intervienne pour dénouer la crise, elle ne le fera jamais,car cette institution est pire que les ordures auxquelles jonchent la région d’itsoundzouwou. Elle nous donne de la nausée. Vous imaginez un pays qui n’a pas une cour constitutionnelle pour vérifier la conformité des lois par rapport à la constitution.alors que la gendarmerie nationale et la police nationale sont là pour protéger les institutions. C’est comme une justice sans juge. Hier, le chef d’État major youssoufa idjihadi a fait intervenir la gendarmerie pour proclamer les élections présidentielles. Aujourd’hui, le pays n’a pas de juge constitutionnel et il continue à produire des lois. Ces petites poires qui encombrent le camp de kandani font quoi là bas ? Ces hommes sans dignité ni honneur doivent être mis en retraite anticipée. Car, ils ne font que manger et dormir. Or, seuls les retraités font cela. Malheurs à ces hommes qui livrent le pays à un voleur.
    À l’époque, les Comoriens se posaient la question, pour quoi les officiers supérieurs d’aujourd’hui fuyaient en laissant les armes. La réponse est qu’il s’agissait de Bob Denard. Celui-ci même s’il n’a jamais fait une accademie militaire, ni les cinq règles de Sun Tzu, mais il savait objectivement manier les kalachnikov. Mais, aujourd’hui, ces mêmes grands officiers se laissent intimider non pas par BOB DENARD mais par celui qui a déserté le champ de bataille. Ces militaires méritent vraiment le mépris. Même si La psychologie nous dit que le vaincu imite toujours le vainqueur. Mais, laisser le champ libre à un dictateur est une honte.

    Bref, azali assoumani Mougabe, à été vaincu par BOB DENARD, mais il a réussi à vaincre tout seul une armée de plus de 1200hommes.

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