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Les étudiants Comoriens au Sénégal sensibilisent contre les avortements occultes

docteurDans l’amphithéâtre de l’ITECOM 3 a abrité une conférence débat sous le thème « les conséquences liées aux avortements clandestins : sur le plan médical et religieux ». La conférence a été organisée par l’amicale des étudiants, élèves et stagiaires comoriens au Sénégal, AEECSOS. Cet exposé public sur les avortements dissimulés est advenu à Dakar le 12 mai dernier. La conférence est dirigée par Dr Salim Issa, Dr Kamal Abdallah et oustadh Aboubacar Abdou Mohamed sous la modération du secrétaire général de l’amicale estudiantine M. Fakri Hachim.

Il n’est plus un secret aux Comores que l’avortement s’observe beaucoup plus fréquemment au sein de la couche juvénile. C’est un phénomène social dont les conséquences sont souvent dramatiques autant pour la victime que pour la famille et la nation. Dans cette perspective, oustadh Aboubacar Abdou Mohamed appelle « les étudiants à jeûner » afin de ne plus se livrer des dans ce phénomène sociale souvent qualifiée honteux pour la famille de la victime. Ce conférencier a affirmé que l’avortement dit “criminel” est interdit par la religion comme il est sévèrement sanctionné.

Sur le plan médical Dr Kamal Abdallah tire la sonnette d’alarme. « Faire recoure aux avortements clandestins est néfaste pour la santé de la jeune fille » avant d’ajouter « utiliser les méthodes préventifs (féminin et masculin) pour le bien être de votre corps » Il s’agit pour l’amicale estudiantine, d’amener les uns et les autres à prendre conscience de ce fléau, afin d’agir dans le sens d’éradiquer  ses  comportements. Dans son exposition, Dr Maecha Mohamed Salim a affirmé que la pratique d’un avortement clandestin génère d’énormes risques pour la maman et peut provoquer des hémorragies susceptibles d’entraîner la mort. Les complications dans le cas d’un avortement criminel sont redoutables dit-il. Dr Salim Issa souligne, « une fille peut être enceinte sans faire rapport sexuel, je fais allusion des filles utilisant les mêmes serviettes pour essuyer l’eau au niveau du sexe »  avant d’ajouter, « le spermatozoïde peut vivre à l’air libre pendant 72h soit 3 jours ». Il interpelle les femmes de ne plus faire usage de même serviettes.

C’est une initiative qui vient à point nommé parce qu’elle interpelle tout un chacun pour une prise de conscience face aux idéaux de notre société actuelle. « Combien de jeunes filles ou de femmes  sont  décédées pendant ou après un avortement provoqué dans notre pays? Combien de jeunes ont  vu leur avenir détruit ou hypothéqué du fait de l’avortement? Combien de familles sont détruites ou disloquées du fait de cet acte crapuleux?» Voilà, de l’avis de Youssouf Mbechezi Djibaba, des interrogations que chaque citoyen doit se poser pour interpeller les consciences. Avant d’ajouter que « des conséquences psychosociales peuvent surgirent »

Dr Ibrahim Youssouf précise que « le  code santé de l’union des Comores interdit l’avortement clandestins ». L’objectif de la conférence débat  est d’apporter un éclairage original sur la question des avortements souterrain, au niveau des étudiants, grâce aux interventions de personnes ressources et de faire disparaître comme un rêve ses comportements.

                                                                                                                             Dais/ Comores infos au Sénégal

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