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Les frasques et les affres de la dictature d’Azali

Un orage médiatique qui cache mal un mea culpa. A chaque fois que la communauté internationale(CI) monte sur le ring avec l’espoir de vaincre une crise qui ternit l’image du pays sur la scène internationale, le dictateur Azali vient nous râler diablement son malpropre et son mal incarné pour tenter de tenir les médiateurs à l’écart.

Que la CI soit en alerte maximum, Cela suppose qu’un drame se profile à l’horizon. De ce fait, elle ne veut pas servir de témoin à des violences inouïes quelle pourrait éviter. Comment ? Puisqu’Azali qui espérait piétiner tous les droits de l’homme en toute quiétude, s’évertue à nous en convaincre que la CI s’acharne à violer notre souveraineté nationale. Raison pour laquelle, il l’injurie et vocifère des menaces pour l’obliger à fermer les yeux pendant que la répression à l’endroit de ses opposants va en s’empirant. Il est clair, Azali qui a perdu toute repère de la démocratie reste serein sur le fait que la CI risque le surmenage si a chaque passage au pays elle vient lui réciter par cœur tous les abus qu’il a commis et les chartes et conventions qu’il a bafoué . Si non, comment expliquer que lui (Azali) se croit doter d’une intelligence surhumaine pour qu’il eut pensé pouvoir perpétrer un coup d’état institutionnel sans que personne s’en aperçoive ?

Azali qui pensait que sa composition (cour = cour) ne saurait jamais lui jouer un mauvais tour est devenue la risée de la CI. Quoi que les comoriens fassent pour le désavouer, il refuse de s’incliner même devant la cour suprême dont il a lui-même nommé le président qui a refusé de cautionner son mascarade de referendum. Une preuve accablante qu’Azali est capable de commettre tous les crimes impitoyables pour qu’il puisse rester au pouvoir. Ce qui nous donne l’assurance qu’Azali est possédé par la hantise qui nous effraie : concéder le peuple en sacrifice humain pourvu que cela console l’Arabie saoudite dans la guerre qu’il se livre contre l’Iran qui a des accointances avec Sambi.

Devant cette consternation, a priori, il est difficile à la CI de saisir Azali dans son emportement et demander son départ .Mais pas si affreux que d’abandonner la population comorienne aux mains d’un dictateur qui passe tout son temps à exécuter par procuration le plan machiavélique des Al Saoude au lieu de s’atteler à trouver une remède au maux qui rongent le pays . Cela dit, toute porte à croire que la CI s’exerce avec une rétine qui ne lui permet pas de voir clair : une opposition invisible, débordée, au point qu’elle donne l’impression de capituler. L’opposition doit désormais songer à abroger le chao dû à cette dictature effroyable en militant pour le départ immédiat d’Azali. Aucun compromis ne saurait jamais respecter par Azali. D’aucun n’ignore que cheikh Salim S.A qu’Azali a nommé a la tête de l’institution dont il a tant vanté les mérites et Sambi qui lui a donné le pouvoir subissent effarement la même séquestration déplorable. Azali est fou de rage et c’est la mise au cachot de tous ceux qui refusent de servir de cerise sur le gâteau pour couronner sa carrière de criminel au service de l’Arabie Saoudite.

En outre, la CI qui à plusieurs reprises empoigna Azali de respecter l’état de droit, prépare des sanctions contre ce paria qui considère que la vie de ceux qui s’aventurent à s’opposer à sa tyrannie ne vaille rien. Il perpétue à enfreindre les droits fondamentaux et bizarrement, il associe cette avalanche de critique de la CI contre ses dérives dictatoriales à une escalade d’ingérence dans ses affaires intérieures.
À mesure qu’Azali pousse son arrogance et son ignominie jusqu’au bout de sa turpitude , il rouspète en voulant avoir les mains libres pour se dérober des conventions internationales en matière de libertés publiques alors qu’il est a la première loge a chaque assemblée de l’ONU pour voter des sanctions contre des fossoyeurs de la démocratie. De quoi ne pas l’inquiéter puisqu’il multiplie les hostilités au risque d’exposer le pays à des sanctions internationales.

Par Cap Patrie

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3 commentaires sur Les frasques et les affres de la dictature d’Azali

  1. Moi j’ai l’impression que la Communauté Internationale a abandonné les Comores du fait du cynisme Azali qui sévit ce pauvre pays. Alors que des sanctions devraient tomber dans l’immédiat, on entend même pas la France et la Communauté Internationale déplorer le chaos institutionnel surgi par Azali…La Communauté Internationale restant impuissante, la seule alternative reste pour Anjouan de prendre son destin politique en main en commençant dès 2019 lorsque le putschiste commencera à déloger Salami militairement…Et, nous espérons aussi la prise de conscience de Mohéli d’accompagner Anjouan pour la lutte vers l’indépendance dans un contexte où l’arrogance Azaliste méprise l’unité Comorienne…

  2. arrêtez un peut de la communauté internationale il fond coit dans le monde le rôle de cette foutui communauté se de juger les pays le plus pauvre comores est un pays indépendant monsieur ont a nôtre problème de nôtre ille Mayotte tu peut me dire le rôle de la communauté internationale sur se docier ?

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