L’Association des Maires a présenté ses vœux de bonne et heureuse année au Chef de l’Etat. L’association des maires représenté par Djoumoi Said Abdallah a tenu d’abord a félicité le Président de son accession au pouvoir. Le président de l’Association des Maires de Ngazidja, au nom de tous les maires du pays a également exprimé « sa satisfaction pour les avancées enregistrés à ce jour, notamment la baisse des produits de premières nécessité, la baisse des frais universitaires et le grand chantier relatif à la résolution de l’épineuse crise énergétique que connait notre pays ».
Les maires ont également salué la détermination du Président de la République à rendre effectif la décentralisation. « Ainsi nous nous réjouissons de l’adoption de la loi de finance ambitieuse, qui constitue une première dans notre pays, dans la mesure où elle va non seulement garantir le bon fonctionnement des institutions de notre pays, y compris les Communes, mais aussi favoriser le financement des investissements nationaux ». Les maires apportent leur soutien au Président de la République dans son ambition légitime de faire des Comores un pays émergent.
Dans sa réponse le Président de la République a en retour adressé ses vœux de bonne et heureuse année 2017 à l’ensemble des maires de notre pays. Il a prié pour qu’ils aient la force d’administrer les Communes avec équité et méthode. Le Président a dit aux maires que nous avons l’impérieuse nécessité de construire la maison Comores, au nom de l’obligation que nous avons de laisser un héritage digne de ce nom à nos enfants. Le Chef de l’Etat a souhaité ce que jour soit acté comme celui d’un engagement entre lui et les collectivités locales pour le développement économique des Comores et un dialogue permanent.
Durant la campagne électorale, dans les mosquées, les comoriens ont prié pour que prenne en charge la destinée de ce pays, celui qui sera bon pour notre avenir. J’espère que cette prière a été exaucée. Mais la responsabilité des comoriens ne doit pas s’arrêter dans cette prière. Chacun de nous doit assumer ses responsabilités si nous voulons réellement que ce pays décolle. Personne ne viendra développer ce pays à notre place, si nous ne nous mettons pas au travail les premiers, a dit le Président de la République. Preuve en est le colonisateur est resté aux Comores 150 ans et rien a été fait, au contraire, il a pris de la main d’œuvre ici pour aller faire ces grands chantiers (métro, aéroports, routes…). Nous devons donc nous débrouiller tout seul, car la première richesse de notre pays c’est nous-mêmes, c’est l’éducation de nos enfants, a renchérit le Chef de l’Etat.
Et il faut que les comoriens comprennent bien que ceux qui nous aident, ne l’ont font pas parce que nous sommes pauvres. Sinon, ils commenceraient par s’occuper de leurs propres pauvres qui sont encore plus nombreux que chez nous. Ils le font pour leurs propres intérêts. Donc nous devons savoir où sont nos intérêts et nous mettre au travail en attendant l’aide des autres, a dit le Chef de l’Etat.
Lors de mon premier mandat, nous avons dû gérer une crise de l’énergie. Mais Nous avions dû quitter le pouvoir par la voie démocratique, sans vraiment pouvoir finir ce que nous avions commencé. Et 10 ans plus tard, nous revenons aux affaires et c’est comme si rien a été fait. Cela est inacceptable. Nous ne devons pas refaire les mêmes erreurs, a rajouté le Président Azali. On doit lutter contre ce paradoxe qui tue le développent dans ce pays. On veut avoir de l’eau et de l’électricité, mais ne rien payer. Les branchements pirates sont légion dans presque tout le pays. Et les villages peuvent se liguer contre les forces de l’ordre et les agents de la Mawmé pour protéger de mauvais payeurs ou des gens accusés de branchements pirates. Cela doit cesser. Et nous le ferons cesser. Le temps de l’impunité est terminé !
Beit Salam
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