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Les moments forts du discours du candidat Ali Said Bakary à Dembeni dimanche 5 janvier 2020 lors de l’ouverture de son QG devant environ 1500 personnes

Pour le candidat Ali Said Bakary, le « alisoilihisme » c’est toute initiative d’évolution et de développement de quelque nature qu’elle soit qui vient rompre avec le système sociopolitique comorien. Le crime contre Ali Soilihi était dirigé contre l’esprit de sa vision. Et malgré les regrets et les larmes de nombreux comoriens bien que tardives, ce crime risque de devenir perpétuel contre toute tentative de changement de mentalités et de développement si la conscience collective ne dissocie pas petits intérêts sans lendemain et intérêt commun et durable. Le changement, l’évolution et le développement demandent une rupture radicale. Et c’est maintenant ou jamais. Le candidat Ali Said Bakary a tenu le discours ci-dessous à l’occasion de son grand meeting d’ouverture à Dembeni, dimanche 5 janvier, en présence du ministre des finances, Said Ali Said Chayhane, du secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Soilihi Mohamed Djounaid et le conseiller privé, Nour El Fathou Azali, des conseillers, des directeurs généraux, des préfets et des cadres de la région. Voici l’intégralité du discours du futur député de Ngwengwe.

« Vous connaissez mon parcours, après vingt années dans le secteur du transport aérien, mes six dernières années étaient consacrées au développement du secteur primaire aux côtés du président Mohamed Soilihi alias Momo. Nous avons entrepris, entre autres, la mise en place de la Chambre de l’agriculture étant un tremplin pour chaque pays qui souhaite développer son économie, créer des emplois et atteindre des objectifs d’autosuffisance alimentaire. Par ailleurs, au-delà de contribuer à une performance économique et sociale des acteurs de l’agriculture, la Chambre d’agriculture assure une fonction de représentation auprès des pouvoirs publics, et c’est là où mes fonctions politiques aujourd’hui trouvent pleinement leur sens.

C’est la première fois que j’occupe un poste gouvernemental. Je me dois désormais d’accomplir mon devoir de citoyen. Car un poste politique est, à mon sens un moyen pour poursuivre mon combat dans le secteur primaire. De même, je crois aux initiatives de développement de notre Mongozi l’honorable raïs Al Imam Azali Assoumani.

Sa politique de développement fait ses preuves. Je suis convaincu qu’il est le seul capable de faire décoller notre cher pays à se développer. Je prends un exemple de ma jeunesse, vous, nos pères et mères, vos souvenirs sont meilleurs que les nôtres ! Le début de la politique de développement de marhum Ali Soilih Mtsachiwa avait fait ses preuves. Des routes, des « mudria » ont émergé, sans oublier la politique d’autosuffisance alimentaire mise en place.
Je suis convaincu qu’avant lui, manger de la viande n’était accessible par tous que durant les diverses festivités. Malheureusement, malgré ce développement enviable qui était en marche, notre pays avait multiplié ses prières demandant sa disparition à Dieu. Dieu a exaucé nos prières. Nous avons dansé devant sa tombe durant 4 mois.

Et le résultat : notre pays est plongé dans les ténèbres 40 années durant. Prions Dieu aujourd’hui de nous épargner de la mauvaise foi, prions Dieu de nous épargner de recommencer un nouveau cycle de l’après Mongizi Ali Soilih. Prions Dieu de nous épargner des conséquences de ceux qui nous refusent l’intérêt commun simplement car ils se voient à la place d’un tel ou un tel.

Plusieurs chantiers d’une importance capitale sont lancés. Un grand hôpital tant entendu, des routes désenclavent nos régions. La santé et l’éducation sont une priorité dans les projets en marche. Raison pour laquelle, je ne peux que soutenir cette politique de l’émergence.
L’avenir se construit maintenant, je m’implique pour nos frères cadets et nos enfants et nos petits-enfants. C’est aussi pour cette raison qu’aucun des membres de notre bureau de campagne n’a pas plus de 30 ans.

Honorable assistance,
Si je vous représente à l’Assemblée nationale, mes demandes seront ainsi nos préoccupations de citoyens dans notre région, vous suivrez cela pas à pas dans les journaux écrits et divers. Je vous précise ceci : l’aide au développement du secteur primaire est une initiative phare à l’issue de la conférence des bailleurs à Paris en décembre dernier. Un grand projet est à l’étude. Or comme vous le savez, nous avons la chance d’avoir une région qui recelé les terres les plus fertiles par excellence. Elles sont aussi et surtout les plus accessibles car vous pouvez constater que même le « Mboudé » ses terres sont dans des montagnes. Les terres cultivables de notre région ont du mérite, à commencer par « wo « Wuralé Vulé, en passant par  » ye Hambungu », puis  » Choilani » jusqu’à « Magobani », ceux sont des terres plates et faciles d’accès.

Tout ceci conforte mon projet devant le chef de l’Etat qui est de représenter les intérêts de notre région. Sans entrer dans des détails, à l’issue de la conférence des bailleurs à Paris de décembre, parmi les projets phares, il y a le projet structurel numéro 5, composé de six projets, de mesures politiques économiques pour améliorer et développer durablement l’agriculture. Et il n’y a pas lieu de s’étonner, dans beaucoup de pays, les plus riches sont issus du secteur agricole, à l’exemple du plus grand hôtel du Kenya à Nairobi, son propriétaire est un agriculteur, devenu multimilliardaire. Nous avons besoin de ces exemples, nous le pouvons aussi chez nous. Et grâce aux coopératives nous le pouvons.

Mais nous reviendrons sur les coopératives et les exploitants agricoles plus tard. Car ma promesse, si vous me choisissez pour vous représenter au Palais en avril, les premières lois sur l’économie seront destinées à faciliter et à protéger le développement agricole et rural régional ainsi que le développement de la pêche et l’élevage.

Nous voterons en priorité les lois (parmi les autres) qui faciliteront dans la transparence que vous parviennent les fonds qui vous ont destinés inchallah. Pour finir, nous sommes réunis là aujourd’hui « harimoi mdji wa yezi » or « mdji wa yezi wokodji huvadingo yezi » surtout « yezi » qui bâtit. Je prie Dieu que le 19 janvier « yegoi gedjoka zima bassi. »

Les villages de Ngouwengwe voteront en masse en pensant à l’avenir de ces enfants et petits-enfants, l’avenir du pays est aussi dans la richesse de nos terres. En me donnant l’opportunité d’être votre député je serai votre avocat. Ce sera l’occasion de prouver que ce qui nous lie est ce qui ne peut pas nous diviser, à savoir l’amour de la patrie, un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants. Wassalam alaikum ».

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