Dans le cadre d’une série d’articles sur les personnalités et événements majeurs qui ont accompagné l’année 2016, aujourd’hui, la rédaction de votre site d’actualité se penche sur le directeur du journal Al-watwan.
Positivement : Ahmed Ali Amir
Les élections présidentielles passées, ont été l’occasion de voir pour la première fois de notre histoire, un média d’état, prendre position et proclamer les résultats et ce au détriment du pouvoir en place. En effet, avant même que la Ceni ne rende publics les résultats issus des urnes, les journalistes du journal d’État avaient réuni toutes les informations qui faisaient état de la victoire d’Azali Assoumani. Le directeur de publication Ahmed Ali Amir a pris ses responsabilités et à clamer haut et fort le retour à Beit-Salam d’Azali. Cet état d’esprit indépendant a rendu une fière chandelle à une presse Comorienne toujours manipulée par les uns et influencée par les autres.
En proclamant la victoire du candidat du Crc, Ahmed Ali Amir a rendu en quelque sorte impossible toute velléité frauduleuse ou toute tentative de manipulation des résultats. Le directeur d’Al-watwan n’hésite pas à prendre position contre vents et marrées dès lors qu’il estime que certains tentent de manipuler la vérité. Ce qui lui a valu des remontrances et des suspensions, mais il s’en est toujours sorti indemne et plus que jamais convaincu par ses convictions. Il a rendu un grand service au pays dans la mesure, toute tentative de fraude aurait certainement amené le pays à un embrasement total. Au même titre que le colonel Youssouf Idjihadi qui a exigé la proclamation et la vice-présidente de la Ceni qui a pris la responsabilité de les divulguer, ils sont devenus des héros de la nation.
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