Dans le cadre d’une série d’articles sur les personnalités et événements majeurs qui ont accompagné l’année 2016, aujourd’hui, la rédaction de votre site d’actualité se penche sur l’ancien directeur général de l’onicor.
Positivement : Aladine Daroumi
Daroumi n’est autre que l’ancien directeur général de l’office national de l’importation Comorienne du riz (Onicor). Il a pris la destinée de la société nationale en 2009 au bord du précipice. En effet, la société croulait sous les dettes et les engagements non tenus au point qu’elle envisageait de mettre les clefs sous la porte. Heureusement, l’ingénieux Daroumi a réussi l’impossible en redressant le bilan financer de l’Onicor, en payant toutes les dettes, en honorant tous les engagements, en relançant l’importantion régulière du riz, en construisant des locaux modernes pour l’entreprise et en laissant la bagatelle de 700 millions dans les caisses au moment de son remplacement par Mzé Ali Azhar Ahmed.
Pour la construction des bâtiments de l’Onicor dans les trois îles, Daroumi a décaissé 281 millions de nos francs en fonds propres. Habituellement, les directeurs des établissements publics sujets à remplacement ont tendance à vider les bureaux et les comptes avant de prendre la poudre d’escampettes. Pour une fois, la passation de service entre Daroumi et le nouveau directeur général de l’Onicor a surpris tout le monde. Le bilan de l’ancien directeur de l’Onicor sous le régime du docteur Ikililou Dhoinine est à tout point de vue exceptionnel. Preuve en qu’au moment de son remplacement, la population a manifesté son désarroi et a estimé que c’est un changement purement politicien. En d’autres termes, Daroumi n’était ni du Crc ni du Juwa par conséquent, il devait impérativement sauter. L’histoire retiendra toutefois que Daroumi a surpassé de loin les attentes de la population. La population lui sera toujours reconnaissante.
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