Lors d’un reportage à France O, j’ai vu les enfants perdus de Mayotte. On les appelle les Soussous. Ce sont des enfants victimes, victimes des victimes, elles aussi victimes, des enfants pauvres des pauvres, frappés par l’anonymat, rongés dans la pauvreté la plus sordide.
Elles sont l’espoir de ceux qui sont sans espoir. Et n’ont d’autre destin, que celui beaucoup plus exigent mais cruel : sortir de l’anonymat de leurs géniteurs anonymes, impuissants, dépourvus de tous. Persécutés là bas par la misère, la misère éducative surtout, tristement. Ces jeunes femmes espéraient en finir là avec leur destin le plus noir. Elles n’ont pas d’autres choix, d’autre seul cri d’espoir que de se laisser à l’abandon, symptôme d’une incapacité à s’assurer, à s’assumer, à diversifier le choix et les moyens de la réussite.
Un peu comme si le temps est fixé à l’avance, fatal, rebelle, indomptable aux forces créatrices. Puis vient la nécessité de la culture de la débrouillardise. Dramatique celle- là, mais imposante de fait. Livrer les enfants à eux-mêmes, c’est comme si parfois les familles renvoient à Dieu le principe de leur maudit destin, ainsi refusent de supporter la vie et la honte.
Parce qu’il est difficile, parce que les chemins sont étroits et sinueux, parce que le tunnel est long, parce que les efforts sont au bout. Au bout parce que la vie est un éternel recommencement. Et surtout un champ de bataille du tout paraître. Paraître être là, paraître avoir un sens dans la vie, paraître jusqu’à même disparaître. Livrer les enfants à eux-mêmes, ces enfants perdus de Mayotte, c’est la dernière force de résistance de ceux qui n’ont aucune force que la force de livrer un enfant, une fille là bas, à Mayotte si proche mais lointain. Quel monde vivons-nous ?
Msa Ali Djamal
*Titre modifié
Il faut aller voir l’origine de ses filles, là je pense qu’on ne dira pas des Soussous Mahoraise, nos îles soeurs comme vous le dites laisse ses enfants venir ici et après beaucoup non pas de travail se retrouve à faire le trottoir. Tu peux trouver des soussou Mahoraise mais je pense qu’elles chez eux mais sur le trottoir c’est les îles voisines. Et j’étais en Grande Comores, cette île qui critique les autres n’est pas épargné. La prostitution est partout dans le monde.
Bla bla bla , parlons des choses sérieux arrêtons des wousousou ou je sais pas quoi créerons des travaux pour tout le monde , si vous proposer ses pauvres filles du travail noble elles n’oront plus le temps d’eraient dans les rue pour chercher 20€ à survivre .
C’est ou mayotte??? Hehaaaa, vs perdez vos temp pour rien… ce normal kan les maoraises faient de wou soussou ce dont des ki ne pensent k’à ça et manger ce tous…
Mayotte il y a rien ké le vignon et Mabawa…. ce pourkw ils chantent yiyo iremwa… 90% de femme ki font le soussou à reunion sont maoraise.. chanazi moundreni bwa Comores mlo harumwa legodra yilo…
Vous savez que il y a des Soussou partout dans le monde je ne vois pas l’intérêt de cette article a part créer des querelles
Au fait, je pense que cet article a son mérite social.Nous devons ecr ou le l’histoire de nos îles pour que demain nos enfants sachent d’où ils viennebt ? La pauvreté a ses conséquences ,ses dérives comme partout dans le monde.Aux USA,France,Italie etc…la prostitution existe pour toute forme mais notre inquiétude repose sur les homosexuels ,lesbiennes qui à mon humble avis contre nature .j’ose dire amour bestiale.chercheur en communication à UDC
msa ali djamal, qu’est ce que tu proposes pour ces jeunes enfants, maintenant que tu es au pouvoir?
Hummm pitie eux malgre leurs politicians n’ont rien a fouttre