Après les chiites, les ahamadis, c’est le tour du courant sunnite wahabite, très bien implanté à Anjouan, qui est sur la ligne de mire des forces de l’ordre. Vendredi dernier la communauté wahabite de Bambao M’tsanga est privé de grande prière dans leur de culte.
Le premier adjoint du Maire de la localité El-hadad Houmadi, a expliqué sur les ondes de RTN la radio régionale, relevant de l’exécutif de l’île samedi dans son journal de 13h00 en ces termes : « Aujourd’hui, une famille peut constituer un groupe religieux et vouloir disposer de sa propre mosquée. Des gens entrent dans le pays et achètent des fidèles avec de l’argent. Tout est politisé… ». Les wahhabites (courant sunnite introduit à coup de dons et d’argent frais par l’Arabie saoudite) sont de plus en plus contestés dans l’île par leur interprétation rigoureuse de l’islam.
Les courants wahhabites de plus en plus extrémistes vont jusqu’à qualifier d’hérétiques les pratiques même du chafiisme dominant aux Comores, car ils estiment que ce courant pratiquerait un islam non-conforme à la tradition musulmane héritée du prophète Mahomet. Sources de multiple frictions interconfessionnelles et sociales à Anjouan.
Réagissez à cet article