Le président Abdou Ousseni l’avait dit et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a tenu parole. Il avait en effet juré que les conseillers choisis par Ngazidja et Ndzuani n’allaient pas prendre place à l’hémicycle lors de l’ouverture de la session parlementaire de vendredi dernier. Devant ce déterminisme, l’exécutif de Ngazidja se range du coté des conseillers et pointe du doigt les agissements de l’armée et du président de l’Assemblée.
C’est du moins ce qu’a affirmé le porte-parole du gouvernement de Hassani Hamadi qui se dit en attente d’excuses. « Le conseil de l’île est autonome, les conseillers ont fait leur choix en élisant leurs trois représentants et le président de l’Assemblée ne pouvait pas agir à la place de la cours constitutionnelle. Si celle- ci n’existe pas, il y a d’autres solutions à passer mais pas avec lui« , aurait dit le porte-parole à en croire le service de communication de Mdrodju. Affaire à suivre…
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