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L’exil forcé de Sambi se précise

L’on nous dira que la vague de libération des prisonniers politiques, une semaine après la rencontre qui a eu lieu à Paris entre Macron et Azali est une pure coïncidence.

L’on essayera de nous faire croire que la visite d’Amine Soeuf au prisonnier Sambi à la veille de l’arrivée de Macron à Mayotte est pour signer l’apaisement.

Faut-il me croire ne vous laissez pas avoir. Un exil forcé de Sambi se prépare dans les coulisses. À lire aussi:👉https://www.comoresinfos.net/a-2h-du-matin-le-medecin-de-sambi-etait-appele-durgence-a-voidjou/

La médiatisation des deux malaises qu’a faits Sambi toujours après chacun des deux événements est pour préparer l’opinion publique à un exil maquillé en évacuation sanitaire. Destination le Qatar ou Dubaï ?

De toute évidence, la tenue de la conférence des bailleurs à paris est soumise à cette condition. En attendant, plus la date s’approche plus les choses se préciseront. L’on comprendra que la France n’allait pas accueillir un tel événement sur son sol avant qu’Azali fasse une concession de libérer les prisonniers politiques. Aussi ne fallait-il pas prendre en compte l’influence que le Qatar exerce sur la France pour comprendre que le cas de Sambi ne dépend pas du bon vouloir d’Azali .

D’après Abdallah Agwa, une intense manœuvre de l’ambassade de France a eu lieu après l’arrestation de Saleh Assoumani. Pourquoi la France marque sa réprobation maintenant là où elle s’était murée sur le silence et s’est soumise à l’obligation de réserve? Elle a réquisitionné son ambassadrice pour entrer dans une prison, donner des instructions et faire un rapport détaillé. La célérité et la nécessité d’une telle réaction indique que la partie comorienne a violé une clause secrète.

Au début de son mandat, à des multiples reprises, Azali a défié la France. Se rapprochant davantage de la Russie et de l’Arabie saoudite par des multiples déclarations hostiles envers la France. Jusqu’à simuler un voyage en Russie d’ Amine Soeuf pour discuter de la sortie des Comores dans le giron du FCFA, peut on entendre dans la déclaration même de ce ministre. Pourquoi Azali s’est ravisé et veut se greffer à Macron ? Car il y trouve plus que tout son besoin de rester au pouvoir. Honni de l’intérieur, il se ferait vite écraser si la France légitime l’opposition comorienne. C’est ainsi qu’il s’assoie à présent c’est la France qui lui dicte tout, y compris la libération de Sambi.

Enfin, Amine Soeuf est le mauvais des patrons de la diplomatie qu’un pays pourrait en avoir. Voici les raisons : le visa Balladur a établi les frontières entre Mayotte et sa mère patrie les Comores. L’accord de la honte signé par Amine Soeuf fixe une barrière entre la population de Mayotte et celles des autres îles. Mayotte est habitée par 48% de comoriens des autres îles. La France ne pouvant pas déplacer ce beau monde sans se voir taxer d’épuration ethnique. Azali qui a la corde au coup accepte de faire ce sale boulot. Cette année il a déjà aidé la France a expulsé de Mayotte 25000 Comoriens. Facile d’imaginer que d’ici 10 ans il n’y aurait plus de comoriens à Mayotte puisqu’il s’est aussi engagé de ne laisser aucun comorien désirant se rendre a Mayotte d’échapper a ses radars qui seront installés par les saoudiens, nous disent-ils.

Référendum et présidentielle ne sont pas reconnus. Même au sein de la commission mixte Comores Madagascar, amine soeuf n’a rien obtenu ne serait ce qu’une trêve sur les arrestations et expulsions des étudiants comoriens en situation irrégulière. Des lors où est la fierté, l’efficacité et le talent de ce diplomate chevronné ?

Par Cap Patrie

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