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L’opposition dénonce la politique «autoritaire» d’Azali

L’Union de l’opposition a rencontré la presse mardi dernier pour regretter la situation qui prévaut dans le pays, notamment l’arrestation arbitraire du leader du Front démocratique Moustafa Saïd Mohamed Cheick et du porte-parole de l’Updc Saïd Ibrahim Abdourazak alias Razida. Pour eux, ces actes sont « autoritaires » et condamnables.

L’Union de l’opposition voit toujours ses membres subir des persécutions contre lesquelles le secrétaire général du parti Juwa Ahmed Hassane El Barwane et ses alliés décident de combattre. Devant la presse hier, les partis opposés au régime actuel ont énuméré certains acteurs politiques en exil et d’autres privés de leurs libertés dans le but de dénoncer la politique « autoritaire » du président Azali Assoumani. « L’équipe impétueuse du colonel Azali continue de ternir l’image du pays en enfreignant aux lois », regrette Barwane.

Pour ce dernier la politique d’émergence du président de la république n’ira nulle part non pas par des actions mais parce que « la majorité de la population désapprouve Azali et son régime ». Mettant l’accent sur la manière dont la fête de l’indépendance s’est déroulée le 6 juillet dernier, les conférenciers ont tout d’abord estimé que l’ile d’Anjouan a eu l’honneur d’abriter la cérémonie pour mieux endormir les anjouanais en échange du maintien au pouvoir jusqu’en 2030. « Quant aux arrestations de Moustoifa Saïd Cheik et Ibrahim Abdourazak pour avoir célébré cette fête nationale et la cavale du président du CNT en disent long sur la dictature d’Azali », martèle-t-il

Cette occasion a permis à Youssouf Mohamed Boina de se dire prêt à refaire la prison s’il s’agit de défendre la démocratie. « A ma sortie de la prison, autrefois des journalistes m’ont accueilli au portail. Je leur ai dit les raisons qui ont provoqué mon emprisonnement, peuvent encore me faire y revenir », dit-il avant d’ajouter que « j’ai une très grande aversion envers Azali. Je le lui ai dit en face, et je ne me reposerai que lorsque nous (opposition) arriverons à vaincre Azali ». Pour être certain de rester seul sur le terrain, ce dernier montre que le président de la République traque les opposants. « Il a beau le faire mais il ne parviendra aucunement à détruire définitivement l’Union de l’opposition. D’autres nous succèderont comme les marches d’une échelle », indique-t-il. Concernant le CNT, il serait toujours présidé par l’ancien gouverneur Mouigni Baraka Said Soilihi. Pour eux le combat continu.

Kamal Gamal / LGDC

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