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Lutte contre la criminalité pharmaceutique 30% des médicaments vendus seraient contrefaits

Une rencontre de coordination sur la lutte contre la criminalité pharmaceutique a été tenue hier, à Moroni. Le but est de sensibiliser les acteurs du domaine afin de mieux lutter contre ce fléau.

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La Centrale d’achat des médicaments de l’Union des Comores (CAMUC), en partenariat avec l’Organisation internationale de police criminelle Interpol (OIPC Interpol) a organisé une réunion qui a vu la participation de tous les acteurs qui oeuvrent dans la lutte contre les médicaments illicites.
Une rencontre qui avait pour but de sensibiliser et de former les acteurs sur la lutte contre ce fléau, très présent dans le pays. Aux Comores, 30 à 50% des médicaments vendus seraient contrefaits.

« L’Union des Comores est confrontée aux problèmes de la drogue et de la vente illicite des médicaments de contrefaçon en provenance des pays frontaliers ou autres. Les contrefaçons et falsifications des médicaments représentent un risque pour la santé publique en raison de leur contenu qui peut être dangereux ou de l’absence de leurs principes actifs », a déclaré Dr Kamal, le directeur général de la CAMUC.
Selon l’OMS, en Afrique, près de 30% des médicaments sont contrefaits. De même, 50% des médicaments achetés sur internet auprès de pharmacies en ligne seraient contrefaits. Une situation qui provoque près de 700 000 décès tous les ans.

La criminalité pharmaceutique est un fléau mondial. « Ces médicaments falsifiés peuvent mettre en échec la thérapie administrée aux patients », a déploré Thierry Tiuna, un officier de renseignement criminel de l’OIPC Interpol.

La rencontre a vu la participation de la police criminelle, de l’autorité de régulation des médicaments, de la douane, de l’Ordre des médecins et de l’inspection de la santé.

Mohamed Youssouf / LGDC

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