Le directeur administratif et financier de la Ma-mwe est suspendu de ses fonctions. Des malversations financières seraient à l’origine du fait. Détournement de fonds ou pas ? La question peut se poser. En tout cas, tout porte à le croire.
Pendant 62 jours, la société d’eau et d’électricité des Comores (Ma-mwe) n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de la société nationale des postes et des services financiers (SNPSF) obligent la première à payer à la seconde la somme de 1 million de francs par jour pour éponger ses dettes qui s’élèveraient aujourd’hui à près de 300 millions de francs.
Le fait se serait produit à l’insu du directeur général de l’établissement. Son directeur administratif et financier, pourtant, a affirmé qu’il lui présentait un état de la situation quotidiennement.
« Le jour où le pot aux roses fut découvert, tout le monde a été surpris, même Ibrahim Mzé lui-même », se souvient notre source.
Vers le 8 octobre, le salaire de certains agents de Ma-Mwe avait été versé à la SNPSF. A la surprise générale, aucun agent n’a pu rien retirer de son compte.
« La SNPSF a décidé de bloquer l’argent, estimant que la Ma-Mwe la défiait. A partir de là, M. Mzé s’est tiré de son sommeil et a tout compris », a ajouté notre source qui a affirmé, de son côté, que ce serait la raison principale de la suspension de ses fonctions du Daf, la semaine dernière.
« C’est une affaire interne… ». C’est la réaction d’Ibrahim Mzé, interrogé par La Gazette des Comores. On n’en saura pas plus.
Toufé Maecha /Hzkpresse
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