En marge des éliminatoires de la CAN 2019, les Comores se déplacent au Maroc le 13 octobre prochain. Mais le doute plane quant aux moyens mis à disposition des Coelacanthes pour jouer le match dans les meilleures conditions.
Ben Amir Saadi croit dure comme fer à l’aventure des protégés d’Amir Abdou. A-t-il prêché dans le désert ? Voila notre constat après des investigations sur les préparatifs des deux prochaines confrontations qui vont opposer les 13 et 16 octobre prochain à Casablanca et Mitsamiouli, les Comores et le Maroc. A moins d’un imprévu de dernière minute, les Coelacanthes devraient prendre l’avion vers Casablanca lundi 8 et mardi 9 octobre prochain.
« Le premier rassemblement des joueurs est prévu pour mardi 9 octobre mais tout reste à confirmer » a laissé entende le manager des Coelacanthes joint au téléphone depuis la France. Jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse, le manager n’avait pas encore de confirmation des billets de ses joueurs, mais restait confiant. En plus de cela, la Fédération Marocaine n’a pas encore communiqué le stade d’entrainement sur lequel l’équipe nationale va réchauffer ses crampons.
Pour Ben Amir, le doute plane. A Moroni, tout semble en veilleuse à défaut des moyens et de la logistique mais aussi de la capacité de recevoir le match retour prévu pour le 16 octobre. Cette situation perdure, d’où le cri d’alarme du porte-parole des Coelacathes dans son intervention face au Président de la République au lendemain de la rencontre Comores#Cameroun. Doit-on toujours faire recours à des privés qui n’ont même pas de statut officiel à la FCF pour débloquer la situation ?
Il n’est plus secret que la Fédération de Football Comorienne joue la carte de l’improvisation. Le ministère en charge du sport est appelé à remettre les pendules à l’heure sans s’immiscer dans la gestion interne. Une victoire des Coelacanthes pour ces deux matchs est possible. Par ailleurs, force est de constater qu’en dépit des relations bilatérales aussi vieilles et très fortes sur plusieurs secteurs (diplomatiques, culturels, militaires, économiques), des barrières en termes de visa d’entrée au Maroc retiennent un bon nombre de Comoriens installés en France à prendre part à ce grand rendez-vous sportif. N’est-ce pas là l’occasion pour nos autorités compétentes, d’intervenir pour une exception à la règle ?
A.N depuis Marseille / LGDC
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