Le corps d’un homme âgé de 40 ans, flottant sous le pont de Tsoundzou, a été découvert vendredi après midi. Selon un communiqué du procureur, il pourrait s’agir d’un homme poursuivi par la police aux frontières, qui se se serait jeté à l’eau afin d’échapper à une interpellation. Selon les témoins, le corps de cet homme présentait un gros hématome au niveau de la tête.
Le décès de cet homme provoque la colère des habitants de Tsoundzou, qui se sont opposés à la restitution du corps lors de l’arrivée de la police. En effet, la famille du défunt et les riverains ayant récupérés le corps ont refusés de le remettre aux autorités pour une enquête judiciaire, qui se sont fait caillasser par des jeunes du quartier.
Aussi, le procureur a décidé d’ouvrir une enquête et de faire appel à l’IGPN. « Dans un souci de parfaite transparence, cette enquête est confiée à l’inspection générale de la police nationale dont les enquêteurs arriveront à Mayotte dans les tous prochains jours ».
Selon la coutume locale, l’inhumation doit être faite rapidement, après la mort et après préparation du corps. La loi française impose un délai de 24h. Passé ce délai et sous réserve d’enquêtes juridiques, il est possible de laisser s’organiser les obsèques. Hors Les rites funéraires sont codés et se heurtent depuis quelques années, à l’exigence du droit commun. Cas par exemple de l’affaire des nourrissons morts-nés de l’hôpital de Mayotte, inhumés sans rite mortuaire; ce qui avait nécessité l’intervention des cadis.
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