Le gendarme mis en examen pour avoir crevé l’oeil d’un enfant de 9 ans par un tir de flash-ball lors des manifestations qui ont touché Mayotte en octobre 2011, a demandé que soit levé son contrôle judiciaire.
Ce dernier lui interdit par exemple le port d’une arme, ce qui pour son avocat, l’empêche purement et simplement de travailler. « Ce n’est pas un délinquant, le contrôle judiciaire, ce n’est pas pour un militaire, c’est humiliant », détaille son avocat au Jir.
Nassuir ne pourra plus jamais utiliser son oeil
Boris Roumiantsef se cantonne donc à des tâches administratives et souhaite retrouver le terrain. Sa requête a été examinée et la décision mise en délibéré au 24 juillet.
L’avocat de Nassuir Oili, la victime, s’est pour sa part indigné d’une possible reprise de service du militaire. « Lui il veut réutiliser son arme. Mais mon client, il ne pourra jamais réutiliser son oeil« , explique-t-il.
D’après l’enfant, dont le témoignage accable le gendarme, le militaire lui aurait tiré dessus alors qu’il s’enfuyait, pris de panique. Le gendarme soutient qu’il a agi par légitime défense, l’enfant ayant jeté une pierre sur son collègue, équipé… d’une tenue anti-émeutes.
Source: zinfos974
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