Treize bacheliers comoriens vont bénéficier du programme « Twamaya ya maudu » de la Meck-Moroni. Le programme permet la prise en charge des élèves, membres ou dont une personne de la famille est membre de la Meck, ayant obtenu leur baccalauréat avec mention.
Au cours d’une cérémonie organisée samedi dernier à Moroni, l’établissement de microcrédit Meck-Moroni a remis 13 bourses aux bacheliers bénéficiaires du programme « Twamaya ya maudu ».
Après un appel d’offre lancé il y a un mois, 13 dossiers sur les 60 proposés ont été sélectionnés par un jury présidé par l’historien Damir Ben Ali. Sur les treize, dix vont poursuivre leurs études à l’Université des Comores avec une allocation mensuelle de 50,000 francs, frais d’inscription inclus. Les trois autres partiront à l’étranger et devraient bénéficier chacun, d’une allocation mensuelle de 150,000fc.
« Nous soutiendrons les actions de ceux d’entre vous qui ont pris le chemin de l’excellence académique comme ceux que nous mettons à l’honneur aujourd’hui », a déclaré Laïla Said Hassane, directrice exécutive de la Meck-Moroni.
Selon elle, cette initiative est l’expression de la volonté des élus de cette institution qui lui auraient demandé d’« opérer le virage social nécessaire pour redonner à la micro finance, ses lettres de noblesse ».
Aboubacar Boina, président du conseil d’administration de la Meck-Moroni, se réjouit que la nouvelle direction ait pu maintenir le rythme d’activités et de rentabilité de l’institution tout en rénovant le management et la vision prospective.
« C’est dans cette bonne situation et dans cette perspective que les élus et la direction de la Meck-Moroni se sont mis d’accord pour redistribuer une partie des rendements à la jeunesse », a-t- il indiqué, ajoutant : « Une jeunesse estudiantine à la fois brillante par leurs résultats, mais malheureusement modeste par leurs conditions sociales ».
Le président de l’Université des Comores, Dr Said Bourhane, a dit sa reconnaissance à la Meck-Moroni pour son implication dans le domaine de l’éducation.
Maoulida Mbaé/ LGDC
Réagissez à cet article